lundi 18 juillet 2016

Nous partirons (Poésie)








Demain,
au petit matin,
quand la brume du sol
se confond avec celle du ciel ;
quand la ville s’éveille
peu à peu
des milles petits bruits qui font la vie ;
quand l’air se fait plus clair,
jouant la nique
aux éclairages publics ;
quand les chiens sortent leurs maîtres
pour faire le tour du pâté de maison .
Demain,
au petit matin,
nous partirons,
ailleurs.



Nuit chahutée... (Poésie)

D'avoir lu quelques mots de douleurs, au détour de nos échanges, je me suis refugié dans une nuit blanche à penser à vous. Vous ? Peut-être une, peut-être plusieurs, mais qu'importe. Qu'un cœur se fissure et tout semble insurmontable, le doute se pose sur chaque minute. Le temps de comprendre demandera son temps, mais croyez bien, que vous soyez une ou plusieurs, je comprends vos larmes et reste juste là, jamais loin. 




Écoutez la chanson bien douce
Paul Verlaine

Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile,
Qui palpite aux brises d'automne.
Cache et montre au cœur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage


vendredi 8 juillet 2016

Rêves (Poésie)






Rêves qui rythmez mon souffle de vie,
Parfums d'amour qui  hantez mes nuits,
Laissez moi dessiner les mots tendres,
Que m'inspire celle que je veux prendre.
Faites que mon présent navigue sur le sien.
Qu'elle devine ce qui chaque heure vient
Faire naître en moi la joie d'une pensée,
Qui éteigne la peine de nos passés.
N'oubliez pas la seule vérité du destin
Qui ne doit rien au hasard de nos entrains.
Le moment qui fut ici et maintenant
La lumière douce de l'inoubliable moment,
Ne sort pas de l'imaginaire d'un rêve.
L'aveu tant inattendu sorti de mes lèvres,
A illuminé la croisée des communs chemins
Gravés dans la fibre de l'universel  parchemin.
Elle peut croire mais ne veut rien dire
Du mirage de l'amour qui sût meurtrir,
Les ailes de la passion qui brisa son coeur
Cristal fendu par mille et une pleurs.
Restez là et donnez moi la patience
De cultiver pour nous la confiance.
Elle est la fleur que nous voulons cueillir
Sans plus jamais la voir s'évanouir.

Robert Trebor 03.99

mercredi 6 juillet 2016

Ma douce, ma dingue (Poésie)





Pour achever ma quête de soleils bleus,
Ma Douce, ma Dingue, et dire tes yeux,
Tu te glisses vers une sépulture cachée.
Ô infortune de nos amours violées !

Je n'écoute pas tes larmes d'abandon,
Alors tu me bannis de tes malheurs.
Enchaîne-moi à tes sombres démons,
Que je livre bataille avec vigueur !

Mort, tairais-je tes vices, ta volupté,
Ou chanterais-je encore ta beauté ?
Je te veux lascive sous les flammes,
Donne-moi tes seins que je soûle mon âme !

Tu appelles les caresses du sculpteur
Sur ton corps épanoui avec langueur,
Et tu pries pour l'exil inutile
D'un navire tout imprégné qui chavire.
A Rome, à Paris, je meurs sans souci,
Ma Douce, ma Dingue, sans tes cris.
J'implore, nu, ma déesse sauvage
Qui m'offre cet étrange breuvage...

Dans ce lieu que je ne reconnais point,
Tu danses tendrement, je te rejoins
C'est là l'enfer, m'annonces-tu réjouie.
Libéré, tremblant, je plonge ravi.

06.1987


mardi 5 juillet 2016

Qu’importe la vie (Poésie)





Ma colère gronde
A la face du monde
Pendant que je pisse
Sur l’injustice.


Tu ne comprends rien
Lorsque ton voisin
Enseveli sous la peine
S’ouvre les veines.


Il se meurt à tes pieds
Tu ne veux pas regarder.
Serais-tu concerné
Par ce geste désespéré


Tu oublies de l’aimer
Ta main pour l’aider
Tu t’éloignes de lui
Pendant qu’il s’enfuit.


Ne plus vivre c’est tout
L’injustice est partout,
Il n’en sortira pas
Il le sait déjà.


Il nous quitte voilà !
Billet pour l’au-delà.
Un aller seulement
Pour le firmament.


Qu’importe la vie,
Lorsque tout est fini.
Qu’importe la mort,
Lorsque tu as tous les torts.


Robert Trebor 11.1979

lundi 4 juillet 2016

A toi sans oublier...jamais ! (Poésie)






Cette nuit j'ai fait un songe.
J'ai rêvé d'une petite princesse,...
D'un doux petit teint rosé
Si agréable et si belle à regarder.
De ses yeux amoureux tout ouverts
Me transportait dans un monde d'univers,
Au chaleureux royaume de son coeur
Pour me faire partager son bonheur.
Si calme et si douce à mes côtés,
Mon coeur ne fait que chanter
Une douce mélodie d'amour
Pour conquérir son coeur de velours.
Avec son sourire d'angélique
Mon rêve devient magnifique.
De ses douces lèvres j'ai rêvé,
D'un geste tendre elle ma guidé
Pour me donner un doux baiser.
À mon réveil je m'émerveille
En découvrant près de moi
Sa peau douce comme de la soie.
Je réalise mon bonheur et ma joie
Car cette petite princesse c'est toi.
Juillet 2016

samedi 2 juillet 2016

Mouvement (Poésie)







Réellement , je pense au mouvement
Qui fait de l'homme un être vivant .
Si il était telle la plante ,
Sans aucun pouvoir sous la pluie battante ,
Il ne lui resterait plus qu'à être mouillé ,
Ou bien lors d'éclaboussures , à être souillé ?
Non , l'homme vit , bouge , remue
Il a des sentiments , il est colérique , ému .
Mais le seul reproche que je puis lui faire ,
C'est d'avoir fait du mouvement une loi peu claire .
Qui ne font qu'ennuyer les gens ,
Qui ne sont pas toujours des savants .
Je sais la loi du mouvement est universelle ,
C'est elle qui régie la vie naturelle .

R-T 1974

vendredi 1 juillet 2016

Quand on y pense... (Poésie)






Quand on y pense, rien n'y fait....
L’esprit dort
Sans sommeil
Loin de l’or...
Des merveilles
La peau dore
Au soleil
En dehors
Du cruel
L’âme adore
Sans pareil
Les renforts
D’un soleil…

1 Juillet 2016

Vivre (Poésie)






VIVRE ET SOURIRE
ET ATTENDRE LE JOUR OU TU ME DIRAS
QU ON PEUT VIVRE ET SOURIRE
EN ETANT DEUX DANS LES BRAS
D UN SOUPIR QUI SERA TOUJOURS
L' AVENIR DE NOTRE PLUS BEL AMOUR



Tu as peur et tu trembles
Devant ce bonheur qui nous fait chanter
Notre jeunesse, espoir de vivre