Pour achever
ma quête de soleils bleus,
Ma Douce, ma
Dingue, et dire tes yeux,
Tu te
glisses vers une sépulture cachée.
Ô infortune
de nos amours violées !
Je n'écoute
pas tes larmes d'abandon,
Alors tu me
bannis de tes malheurs.
Enchaîne-moi
à tes sombres démons,
Que je livre
bataille avec vigueur !
Mort,
tairais-je tes vices, ta volupté,
Ou
chanterais-je encore ta beauté ?
Je te veux
lascive sous les flammes,
Donne-moi
tes seins que je soûle mon âme !
Tu appelles
les caresses du sculpteur
Sur ton
corps épanoui avec langueur,
Et tu pries
pour l'exil inutile
D'un navire
tout imprégné qui chavire.
A Rome, à
Paris, je meurs sans souci,
Ma Douce, ma
Dingue, sans tes cris.
J'implore,
nu, ma déesse sauvage
Qui m'offre
cet étrange breuvage...
Dans ce lieu
que je ne reconnais point,
Tu danses
tendrement, je te rejoins
C'est là
l'enfer, m'annonces-tu réjouie.
Libéré,
tremblant, je plonge ravi.
06.1987
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