vendredi 23 septembre 2016

Toi tu es (Poésie)






Tu es le mirage attendu
qui défie
le temps perdu.

Tu danses avec les chimères
dans la nuit étreinte
comme un soleil rieur.

Tu es la drogue éphémère
qui murmure
le vent.

Tu voles sur tes pieds d'airain
enlacée
dans un parfum.

J'écoute le navire
qui traverse
mes songes.

Tu es la voile blanche sur l'horizon de mes nuits
J'invente ton nom
Belle-Ile
Viens voir le soleil qui se dénude


Robert Trebor - 1998

jeudi 22 septembre 2016

Simplement la vie (Poésie)





La vie fil à toute allure, tel un catamaran voguant sur l'eau sinueuse...
La vie crée des joies, tel un long voyage sur l'océan...


La vie crée des peines, tel l'absence de vent dans les voiles...
La vie se perpétue, comme la naissance d'une vague sous la coque...


Malheureusement, la vie peut parfois chavirer, comme le catamaran sous l'effet d'une
grosse vague...
Mais la vie avant tout, c'est le " feeling " que ressent le navigateur...
Bon ou mauvais, faut s'en arranger.


La vie tue, la vie donne vie. Que c'est beau la vie !
Crisse que c'est merdique parfois aussi.


Tant qui a de la vie, le navigateur ressent des émotions...
Tant qui a de la vie, le catamaran peut affronter les vagues...
Tant qui a de la vie, les vagues naissent...
Tant qui a de la vie, les vents cessent...
Tant qui a de la vie, le voyage se poursuit...
Tant qui a de la vie, y a de l'espoir.................


C'était bêtement la vie ! Vraiment trop injuste !



1998

Je ne dors plus (Poésie)






Tes yeux si pétillants
Procure en moi le bien faisant
Tu semble si proche et si loin à la fois
Que faut-il faire pour enfreindre cette loi ?

En ta présence J'oublie mon absence
Quand je pense à toi J'oublie tout mes tracas.
Les vers de ce poème sont comme toi
Ils sont sinueusement entrelacé de tendresse et d'émois

Vivre comme un roi
Je ne pourrais pas
Mais vivre avec toi
Pourrais être abracadabra

Sous ton regard
Je me fais bâtard
Mais en réalité
Je suis un vrai veinard

Lorsque je m'approche
Tu semble t'éloigner sans reproche
Que faire, Que faire...

Te voir sourire
Me gonfle de soupir
Te voir pleurer
Ne pourrait que m'achever

Mon cœur est si gros
Qu'il ne rêve qu'à éclater
Pour faire gicler sur toi son flot
Et t'entourer d'une énorme amitié

J'ai t'en d'amour à offrir
Que tu ne pourrait imaginer en obtenir

Que faire, Que faire pour t'attendrir...

Robert Trebor - 1998

mercredi 21 septembre 2016

Mémoire d'un jour,  mémoire d'une vie (Poésie)






Un seul regard,
Un seul sourire
Et le récit d'une vie remonte
Le long des larmes chaudes.

Les souvenirs d'enfance,
Les aventures de l'adolescence,
Les combats de la souffrance,
Les ont unis et séparés.
Comme par magie
Comme par miracle,
La mémoire de ces années passées,
La mémoire de ce temps oublié,
Resurgissent du fin fond de l'âme.

Comme si finalement,
Rien n'avait changé,
Rien n'avait disparu et occulté les années
De cette minute précise,
Où tout a basculé,
De ce silence,
Où tout est dit.

Pas un mot n'est prononcé,
Pas un battement de coeur n'est perdu,
Les larmes et les pensées
Traduisent l'émotion intacte du premier jour.

Un seul regard,
Un seul sourire
Et le récit d'une vie remonte
Le long des larmes chaudes.


Robert T / 07.1998

Belle (Emotion)





Quelle est belle Christy Turlington.
Ce visage, ce front, ces lèvres et ces yeux baissés.
- Où est-elle ? Dommage de ne pas pouvoir croiser son regard.
il m'est seulement répondu très justement
- En fait, peut-on seulement le croiser... !?!
Plus je regardais, et plus je peinais à garder ma patience et fini enfin par ne plus vouloir attendre. C'est finalement en fermant les miens qu'elle a ouvert les siens. Pour ce regard offert, elle m'a juste fait promettre de ne jamais y mettre des mots, le dessiner, ou le raconter.
Non, il se croise pas, ni ne se raconte :) Dommage ! Peut-être, en fermant vos yeux...

vendredi 16 septembre 2016

Ce soir, Je rêve (Poésie)







Ce soir, je rêve
A un énorme bouquet
De roses, de lys et d'œillets.

Mon amour, au soleil
N'a pas songé à le faire.
A en savourer l'idée
Dois donc me complaire :

Ce soir,
Je rêve...
A un énorme bouquet
De roses,
De lys
Et d'oeillets.



1998

jeudi 15 septembre 2016

Un rêve éveillé (Poésie)




La fontaine rougie par les feuilles d'automne
Dont le flux incessant fait un doux clapotis
Me transporte soudain dans un autre univers
Le soleil qui descend filtre et fuit lentement
Au travers des feuillages d'un rouge bucolique
Et l'ombre qu'il dessine sur le sol s'élargit
Et donne ainsi naissance aux rêves les plus fous
Dont seule la folie peut fixer les limites
C'est ainsi qu'en voyant ces œuvres d'art factices
Je me mets à rêver et a construire un monde
Ou la seule ambition de l'homme serait de vivre
Avec tant de raison qu'il serait impossible
De nuire a quiconque sous peine de se punir
Soi même par un remords qui se nomme repentir
C'est ainsi que suivant cette idée peu stupide
Je me prenais au jeu du génie de l'empire
J'imaginais mes rêves mes passions mes envies
Prenant vie sous mes yeux se dessinant dans l'air
Je voyais un enfant bienheureux dans sa couche
Penchée sur lui sa mère aux caresses si douces
Et cet homme qui s'avance le visage radieux
A la vue de l'enfant qui pour eux synthétise
Une vie de passion , d'amour , d'abnégation
Comme j'aimerais rester dans ce rêve toujours
Et ne me réveiller qu'a l'aube d'un amour.

Robert Trebor

mercredi 14 septembre 2016

Ce soir, le bourdon.... (Pensée poétique)





Ressentir, plongé dans mes écritures hésitantes, autant que difficiles, vos tristesses égarées.. .j'entends le bourdon qui prend son vol
Vos mots, vos doutes, mélangés à quelques larmes, ne cachent plus rien de vos souffrances... j'entends le bourdon qui passe
Attentif, ce qui vient déchirer vos coeurs et vole dans chaque vie, me fait vibrer à l'unisson....Le bourdon repasse et se pose sur moi.
Il est beau votre messager. Que lui avez vous confié pour qu'il me fasse souffrir autant ? Qu'importe. Je l'abreuve et le nourris de mille et une pensées pour vous aider à oublier et cicatriser. Guettez le, écoutez le....il vous chuchotera mes mots...

Trois, quatre mots et cinq même,
Un long regard perçant et tueur
Peuvent offrir à qui vraiment t'aime
Un coup de sabre dans le cœur.

L'amour rallonge la vie et rallume le feu
Le sang circule et brûle les veines
Le monde devient joyeux, beau et bleu
Et toutes nos nuits douces et sereines.

L'âme, ce conseiller loyal et brave,
N'est-elle pas aussi, le sens de la vie
Heureuse, rieuse des pensées graves,
Et là, mon petit cœur lui dit : Merci.

En ignorant de regarder le calendrier,
Elle plane, elle rêve soleil, et module
L’hymne du plaisir en mois de février
La dame est dans de grosses bulles.

Son œil flamboyant allume le soleil
Sa splendeur et son charme inondent
Et offrent de jolis éclats vermeils
A tout ceux qui tournent en ronde.


Lien musical

(Tradução em Português)


Maladie Moderne (Poésie)






Terrible et innommable maladie
Qui les corps enlaidis
Non tu ne me fais pas peur
Je sais que je serai vainqueur.

Aux oubliettes tes crimes organisés
Au cachot ton virus et ses nuées
Tu me dégoutte rien que par ta présence
Infamie qui la vie prive de sens.

Je te maudis, espèce moribonde
Tu porte à souhait le voile de la honte
Je ne te crains pas, je me battrais même
Pour que toi aussi tu deviennes blême.
Les hommes sont ton territoire de chasse
Tu survoles la terre, de la voltige tu es l'as
Prends garde, engage avec moi le combat
Je t'attends, résolu et vengeur, sida.

R-T - 1994

jeudi 8 septembre 2016

Hiver (Poésie)






Je regarde la fenêtre assis , contemplatif
Comme si cet hiver avait un charme obscur
Relatant d’autres hivers aussi intempestifs
Et pensant comme toujours celui là est plus dur
Je laisse mon regard errer par la fenêtre
Au gré des châtaigniers , au sein des vieux tilleuls
Ces arbres centenaires ces bouleaux et ces hêtres
Que des dizaines d’hiver on sculpté sur le seuil
Avec un goût certain pour le beau , l’harmonie
Avec une clarté , dans cette création
Comme si l’allégresse et la monotonie
Pouvaient se confondant être une révélation
Bien sur que tous ces arbres forment une agora
Où le chêne bille en tète le dispute au tilleul
Bien sur que ce ruisseau qui bientôt s’en ira
Produit sur mon esprit triste comme un linceul
Une émotion futile et pourtant si sincère
La perte d’un ami , la fin d’une souffrance
Je me dis que bien sur la fin est une aubaine
Pour cet homme qui souvent se retrouvait en transes
En proie au désespoir de voir son corps partir
Tandis qu’a quelques pas dans la pièce à coté
On rit , on parle fort , on prend bien du plaisir
Certes , je le sais bien c’était sa volonté
Que personne ne pleure que personne ne soit triste
Mais cette volonté je ne lui passerai pas
Ma conception du deuil n’est pas celle des artistes
Je ne peux accepter cette forme d’adieu
Qui consiste à jouir de la journée qui va
Comme si auparavant rien n’avait donné lieu
A des émotions à des cris à l’adieu
Vois tu mon cher ami , je déroge à la règle
Je ne fêterai pas ton décès aujourd’hui
Je préfère regarder avec un regard frêle
La nature qui elle seule semble être l’infini .

Robert Trebor - 01.1991


mercredi 7 septembre 2016

Désillusions (Pensée)







Quel instant étrange, que celui où l’on se rend à l’évidence.
Notre vision change, pourquoi donc cette différence ?
Nos rêves semblent disparaître, s'envoler, se dissiper, je les sens périr.
...
Sous mes doigts frêles, je garde les yeux fermés, par peur de mourir.
Quand l’espoir nous quitte, que reste t-il ?
J’ai beau chercher des raisons, une pensée à laquelle me raccrocher,
Mais je n’ai que des questions, et des réponses qui ne me viennent jamais.
Je n'ai que soupirs, pour toutes ces illusions que je dois effacer,
Car dans mon cœur s’enfonce une lame, qui ne cesse de me faire souffrir.
J’aimerai pouvoir oublier les espoirs que nous avions pour nous,
Nos rêves semblent disparaître, s'envoler, se dissiper, je les sens périr.


Robert Trebor - Août 2016

dimanche 4 septembre 2016

Connaissance de soi... (Lecture)






Ce sera là par un ouvrage intitulé "Un chemin vers la connaissance de soi" de Rudolph Steiner.
Celles et ceux qui connaissent la vie suprasensible accorderont peut-être quelque valeur à cet ouvrage, à cause du caractère particulier qu’il revêt et aussi à cause du rapport direct qui le relie à certaines expériences de l’âme.
D’autre part, cette manière de présenter les choses pourra paraître utile à ceux qui sont encore étrangers aux données de la science spirituelle.

Lien sur fichier PDF (Avoir Acrobat Reader installé sur votre PC. C'est gratuit)