Il s'assoit là
devant
Prétentieux comme un
paon
Il la coiffe tel un
trophée
Sans même se soucier
De tous ceux qui
l'envient
Des solitaires qui
s'ennuient.
Elle prend place
elle aussi
Me regarde et
sourit...
Le printemps
réchauffant les ardeurs
S'agit-il d'une
affaire de coeur ?
Cheveux blonds
Comme l'est la
moisson
Longues jambes
effilées
Scintillantes épées
Nez fin et si beau
La pointe d'un
javelot !
Yeux rieurs
Un coin de son
coeur.
J'assure le coup
Elle est belle,
c'est tout
Saurait-elle
m'émouvoir ?
J'aimerais bien le
savoir.
Si j'osais
l'approcher
Peut-être même lui
parler
Serais-je déçu
D'un coeur trop
charnu ?
Je ne veux pas
savoir
Je reste dans le
noir
Je penserai
longtemps
A ce bref moment.
04.1977
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