Vagues
Les vagues de
tristesse qui parfois m’envahissent
gravent sur le
sable, d’une illusion l’esquisse
Balayées, à chaque
fois différentes,
la pleine mer me les
masque,
la marée basse, les
laisse en attente.
La nuit les fait
disparaître,
seul les clapotis
marquent encore cette activité incessante,
le travail des
éponges, ce brassage des songes.
Le sable reste
sable, la mer reste mer
les illusions vont
et viennent,
elles sont miennes.
Le monde change
C'était comme une
immense vague
Qui chantait dans la
nuit
Et plus personne ne
criait
Et plus personne
n'avait peur.
Il y a des jours
comme ça
Où les hommes se
rencontrent
Où les hommes se
sourient
En parlant de choses
et d'autres
En riant de mille
façons.
Ces jours là
Les femmes ont une
étoile
Sur leur front.
Elles ont un chat
dans leur maison
Et elles rient,
elles rient
Quand un homme
passe.
C'était comme une
immense vague
Qui chantait dans la
nuit
Et plus personne
n'avait peur
Et plus personne ne
criait.
1981
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