Meurtris par le flux
et le ressac,
tes yeux rougis me
font frissonner
Eau trop froide d'un
lac
dont la glace achève
ses prisonniers
Ta place est
ailleurs, loin des traîtres et beaux parleurs
loin de cet enfer,
de cette pourriture qui ,
ne laissant plus de
place aux songes,
lentement te ronge
Ta place est
ailleurs, dans ce monde encore vierge
où ton visage
enchanteur, retrouvera un brin de candeur
Le sommet est plus
proche que tu ne l'imagines.
les nuages qui
l'entourent te le rendent invisible.
Pourtant de la cime,
une fois gravis les flans,
tout paraît
différent.
Douce plage où
naquit mon âme ;
Et toi, savane en
fleurs
Que l'Océan trempe
de pleurs
Et le soleil de
flamme ;
Douce aux ramiers,
douce aux amants,
Toi de qui la ramure
Nous charmait
d'ombre et de murmure,
Et de roucoulements
;
Où j'écoute frémir
encore
Un aveu tendre et
fier -
Tandis qu'au loin
riait la mer
Sur le corail
sonore.
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