Hier soir je t'ai
dit au revoir ,
Et tu ne m'a pas
regardé , m'éloigner dans le brouillard .
J'ai cru , j'ai
espéré ,
Non , ton coeur n'a
point été éprouvé .
Chaque nuit sur tes
lèvres un baiser je voudrai déposer .
Mais qu'importe d'y
penser ,
Je ne suis qu'un
ouvrier triste ,
Qui aime une jolie
fille de capitaliste .
Sans espoir alors je
m'en vais dans le soir ,
Mes pas claquants
sur le trottoir ,
A la recherche de
mon idéal .
C'est alors qu'en
spirale ,
Sur moi un voile
s'étend ,
Seul le son de ta
voix et du vent
Me tiennent
compagnie ,
Puisque mon amour
est banni .
Savoir s'aimer c'est
tout d'abord ,
Avoir un seul amour
pour deux corps .
Si le mien reste
isolé ,
Seule , une chose
peut l'épauler ,
C'est la mort qui
viendra ,
Et en t'emportant ,
rira .
Seul sur Terre une
croix restera ,
Et personne ne
viendra la fleurir
Même pas la belle ,
qu'un coeur vient de flétrir .
R-T
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