mardi 24 janvier 2017

Les vieux...qu'on oublie ( Réflexion )


La situation des personnes de plus de 75 ans se détériore fortement. Pourquoi se focaliser sur cette tranche d’âge? C’est un principe simple, il est plus facile de se sortir de la panade à 20 ans qu’à 85 ans! A part la solidarité nationale ou familiale qui peut aider les plus âgés à sortir de la pauvreté?

Alors retenez un seul chiffre:  la pauvreté en conditions de vie des plus de 75 ans est passé de 7,6% en 2012 à 9,6% en 2014! 2% de hausse en seulement 2 ans ! 1300 personnes âgées pauvres supplémentaires!  Scandaleux et de cela, PERSONNE,  aucun média, aucun homme politique n’en parle !
......
On nous bassine avec des grands mots, justice sociale, égalité, vivre ensemble, générosité, solidarité…mais concrètement les aînés sont les grands oubliés des politiques publiques et l’avenir est sombre.

Extrait de blog.seniorenforme.com


Et ma pensée s'évade et se souvient de ce que le grand Jacques chantait si bien.



Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend


Paroles et Musique
J. Brel/G. Jouannest
1964

Dans l'interminable ( Poésie )


L'hiver est-il là ?
En me baladant hier, une petite rivière pas loin de la maison me semblait bien silencieuse. Je l'ai découverte gelée, glacée, frigorifiée, pleine de neige sur ses bordures, pleine de glace dans son cours... immobile. Le courant pas très fort,  c'est juste réservé ici ou là, un peu de place.
Voilà un petit moment qu'on a de la glace épaisse sur les étangs, avec toujours la neige dans le paysage qui ne fond pour ainsi dire pas ou si doucement sous le soleil. On dépasse difficilement le ZERO...et cette nuit j'étais presque rassuré de découvrir sur la météo qu'affiche mon téléphone, qu'il faisait -8°C. Il y a un -13 possible localement ce matin.
On fini par s'habituer je trouve, mais il a fallu faire rentrer une charrette de bois. Ceci dit j'apprécies bien être au coin du feu...si...si






Dans l’interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune,
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.

Paul Verlaine

dimanche 22 janvier 2017

Pour un sourire... ( Pensée )




Ensembles, inséparables, ils sont ailleurs



Oui aujourd'hui je penserai rien qu'à eux,
Me demandant où nous les avons oublié.
Quand ce papa aime son enfant ainsi,
Protégeant, rassurant avec ses sourires
Sans rien pouvoir faire, sinon en restant
A lui conter qu'une autre vie les attend,
J'ai en moi comme une grande tristesse
De ne pouvoir les trouver, lui,  sa Princesse,
Leur offrir cette autre vie dont ils rêvent.
Mais où sont-ils ? Partout sans aucun doute.



mercredi 18 janvier 2017

Paysage romantique ( Pensée )



Enlacés dans un même fauteuil, à savourer l'instant.




Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !

Victor Hugo


C'est fragile l'amitié... ( Poésie )





Dés mon réveil je me suis perdu dans une pensée confuse...

C'est fragile, l'amitié. Il faut du temps pour comprendre que l'amitié prend du temps. Il faut du temps pour découvrir qu'on est comme les doigts de la main. L'amitié peut être le squelette d'une vie. Elle a ses valeurs et supporte mal les imperfections telles les silences, ou le mensonge.
Je ne sais pas si je serais encore là. sans celles qui existent vis à vis de quelques rares survivants de mes relations. Mais rien n'est acquis et je ne saurai faire semblant d'y croire trop longtemps.
L'amitié s'entretient par des attentions réciproques et une confiance sans réserve...ce qui fut.

Mais alors pourquoi confuse ? Qu'est ce qui peut provoquer le doute, cette crainte ? En ouvrant les yeux, je ne suis pas opérationnel et mets quelques instants pour trouver mes repères et me poser sur cette journée qui commence. La réflexion s'accélère, petit à petit, jusqu'à trouver  les connections qui lui faut, tout la haut.  Chauds les neurones ça décoiffe. Plus ces repères se stabilisent plus ça s'éclaircie.
L'amitié ases pièges. Il est parfois des situations ou l'attraction n'est pas qu'affective et intellectuelle. Eh oui il semblerait qu'il y ait, ce petit quelque chose qui commande d'être attentif à ce qui se passe.
Jolie n'est pas tout, elle a quelque chose de différent, méfiance. Sa complexité la rendrait presque aussi instable qu'une fiole de Nitroglycérine et je me sens tout à coup vulnérable face à l'imprévisible de la réaction.
Mais suis-je obligé d'y croire, d'y succomber ? Passer outre cette 3eme attraction, l'attirance qui fait toute la différence entre amitié et amour devient vital. Dois-je tout oublier, renoncer, sombrer dans le déni de ce qui fut fort ? Je pense à mes longues, trop longues hésitations. Le jeu n'a que trop duré.

Sans attentions réciproques, ne plus y croire devient une sagesse. Voyez par vous même, rien n'est acquis. L'amour impossible peut condamner l'amitié.... sans appel !


mardi 17 janvier 2017

Mieux vaut prévenir que guérir... ( Réflexion )






S'il y a eu tout un combat pour interdire en Europe l'importation de fourrures de chien et de chat, cela ne veut pas dire que le scandale n'existe plus dans les pays qui pratiquent ce carnage.
Sur ce cas qui sert d'illustration, la confusion entretenue, relève d'une mauvaise traduction, comme vous pourrez le constater en lisant l'article sur le site web Hoaxbuster.

Vaut mieux prévenir que guérir...Cela concerne les infos qui circulent sur Internet et qui demandent à être vérifiées. Beaucoup ressemblent et ont le gout de la  rumeur :

- De manière assez grossière, on essaie de prendre par les sentiments le destinataire : sauvez Brian ! (glurge).
- Les faits relatés sont généralement très flous (« au Brésil », par exemple, sans plus de détail, ou « dans trois mois », sans donner la date de départ).
- Les références sont généralement inexistantes ou au contraire trop énormes (le Pentagone, Microsoft, etc.).
- On fait des promesses disproportionnées et en lien avec la disparité du monde d'aujourd'hui : devenir milliardaire vite et aisément, gagner un bateau, etc. (fraude 419 ou arnaque basée sur la vente pyramidale).
- On envoie des messages alarmistes, ou des fausses alertes au virus, dans le but de faire paniquer les utilisateurs novices, et parfois de leur faire commettre des manipulations dangereuses de leur système informatique (exemples : « Attention, ce virus détruit toutes les données du disque dur ».
- Des quantités d'adresses électroniques sont aussi révélées, car souvent les utilisateurs ne savent pas les mettre en mode invisible (ce qui est une aubaine pour les spammeurs).
- Parfois, on assure que ce n'est pas un canular en disant qu'un des amis de l'expéditeur a été convaincu par le message alors que c'est faux.
- On peut également recevoir de surprenants messages publicitaires promettant des bouteilles de champagne de grandes marques ou de bordeaux d'un grand château, ou tout autre cadeau si l'on transmet le courriel à une vingtaine de relations électroniques.
- Il existe aussi le faux hoax qui consiste à détourner une vérité compromettante en canular afin d'en arrêter la propagation.
- Enfin, une variante, baptisée viroax en France (l'anglais ne connaît que virus hoax (en)), associe virus et hoax. Profitant de la crédulité du destinataire, elle le pousse à effacer un fichier de son ordinateur, en lui faisant penser que c'est un virus, fichier parfois utile au fonctionnement de son système d'exploitation, son antivirus ou son pare-feu.


Alors vérifiez...ne gobez plus, à la première lecture...recherchez sur internet si d'autres s'en font l'écho. Recouper l'info, est la meilleure façon d'éviter de mauvais partages et d'assainir la toile.

Vaut mieux prévenir que guérir... un hoax (canular, rumeur) c'est nocif. Soyez vigilant




samedi 14 janvier 2017

A travers la beauté... (Lecture )


A courir dans les pages de ces vieux bouquins, j'ai juste aimé découvrir quelques secrets inédits sur la beauté des femmes célèbres d'autrefois et d'aujourd'hui


Lecture d'un week end... A travers la beauté...


Madame,

Vous voudrez bien me permettre de vous dédier ce livre consacré à la beauté de la femme, la plus parfaite, sinon l'unique beauté que nous connaissions. Des esprits chagrins ne manqueront pas d'objecter que le sujet n'est point nouveau. Beaucoup l'ont abordé avant moi, je le sais, et plusieurs y ont montré un très réel talent.

Mais, est-ce là une raison suffisante pour ne plus le traiter? Est-il d'ailleurs, ainsi que le remarquait La Bruyère, un seul sujet de quelque importance qui, depuis sept mille ans que le monde existe et que l'on écrit, n'ait pas été traité avant nous ?

Du reste, s'il est vrai que la femme a toujours été belle — les œuvres immortelles des sculpteurs et des peintres, comme celles non moins impérissables des poètes et des historiens sont là pour en témoigner — il est incontestable, néanmoins, que chaque époque lui imprime son caractère particulier, de même que chaque climat lui façonne un genre spécial de beauté.

Il me suffira de faire observer enfin que ce livre n'est pas un simple hommage rendu à l'émouvante grâce féminine : il renferme, en effet, une foule de renseignements pratiques pour l'entretien et le développement de la beauté.

Ces renseignements, je les ai demandés, à la fois à la Science et à l'Histoire. Mes recherches n'ont pas seulement porté sur les temps modernes : j'ai compulsé minutieusement l'histoire de l'antiquité, et mon étonnement a été grand, de voir que beaucoup de Recettes de beauté des femmes célèbres de nos jours nous ont été transmises par les femmes de l'antiquité, Athènes et Rome sont les foyers de la beauté féminine qui rayonnent à travers l'Histoire de tous les temps : tel produit qu'on nous présente aujourd'hui comme une invention merveilleuse n'est, le plus souvent, que la reproduction imparfaite d'un produit similaire de la Grèce ou de Rome.

J'ai indiqué, sans prétention aucune et sans chercher à éblouir mes lecteurs par une érudition facile, les précautions à prendre pour conserver et accroître la beauté. Lorsqu'il m'arrive de recommander un produit, je ne le fais qu'en m'appuyant sur des faits indéniables, sur des expériences précises accomplies dans des conditions ne laissant place à aucun doute.

Je livre donc au public ce travail consciencieux avec l'espoir que sa lecture l'intéressera et avec la conviction qu'il pourra en tirer un sérieux profit.

En plaçant cet ouvrage sous votre haut patronage, j'ai voulu, Madame, rendre un respectueux hommage à la pénétrante beauté, à l'exquise grâce et aux remarquables qualités intellectuelles qui font de vous — le mot n'est pas ici trop fort et vous voudrez bien me le pardonner quel que soit l'abus qu'on en fait la reine des salons où vous fréquentez.





Le Docteur Jean d'Auteuil, auteur de ce livre, le dédicace par ce petit mot à Madame de T.... . A sa lecture je savais que j'allais apprécier ce qui allait suivre.
J'y reviendrai peut être, car en dehors de cette simple lecture, il m'a semblé rencontrer cette beauté, en différentes occasions. Certaines tantôt assumées, parfois rejetées, démontrent qu'au delà de la subjectivité quant à la perception que nous en avons, nous autres les hommes, elles sont forts diverses et variées ! Toute une histoire !

Et c'est  juste là à ce moment qu'un texte me revient, sorti d'une histoire soudaine, ou l'une de ses beautés s'est révélée à moi, discrète et silencieuse, jusqu'à disparaître comme elle est venue.
vous pourrez  le retrouver ici.


vendredi 13 janvier 2017

Promenade sentimentale ( Poésie )







Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l'étang, parmi la saulaie
Où la brume vague évoquait un grand
Fantôme laiteux se désespérant
Et pleurant avec la voix des sarcelles
Qui se rappelaient en battant des ailes
Parmi la saulaie où j'errais tout seul
Promenant ma plaie ; et l'épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant dans ses ondes blêmes
Et les nénuphars, parmi les roseaux,
Les grands nénuphars sur les calmes eaux.

Paul Verlaine

jeudi 12 janvier 2017

Sagesse ( Proverbe )



" Le silence est la sagesse de toutes les sagesses ;
regarde, vois, et tais-toi."


lundi 9 janvier 2017

Politique et Manipulation... ( Réflexion )


Quelques moments de réflexion dans un domaine qui m'a longuement accaparé. Tout est parti, de cette image, juste ci-dessous...


Un sentiment de déjà vu pour beaucoup !



En démocratie, la propagande, la communication politique et la manipulation sont des notions qui servent à caractériser la circulation des discours politiques entre les professionnels de la politique et les citoyens, au moyen des médias de masse et avec un objectif de persuasion ou d’imposition de sens.
Ces termes présentent toutefois une particularité : leurs usages dans la littérature scientifique ne sont pas équivalents, un peu à la manière de ce que l’on peut observer dans le discours des responsables politiques ou des journalistes. Les trente dernières années constituent une période particulièrement pertinente pour observer ce phénomène. En effet, la tension entre les catégories « propagande » et « communication politique » est devenue particulièrement manifeste dans les années quatre-vingt, décennie caractérisée par la construction de la communication comme catégorie d’analyse dominante, dans la sphère politique et au-delà. Cette tension se cristallise autour de la notion de manipulation, c’est-à-dire de la potentialité d’influencer et de transformer (to spin) les idées ou les comportements des citoyens sans qu’ils en aient conscience, en s’adressant à leurs émotions plutôt qu’à leur raison ou encore en faisant usage du mensonge ou de la désinformation. Autrement dit, la référence à la manipulation, péjorative depuis l’invention du sujet politique au 18e siècle (D’Almeida, 2005), conduit à disqualifier les pratiques et les discours politiques.

Les études qui portent sur propagande, communication et manipulation depuis trente ans, en France, peuvent être analysées à partir de leur positionnement relativement à cette tension entre propagande et communication : trois perspectives sont ainsi distinguées dans ce texte. On rend compte tout d’abord des travaux qui explicitent le remplacement de la propagande par la communication politique ; ensuite, des travaux qui s’attachent à mettre en évidence que la manipulation des discours politiques n’a pas disparu de l’espace public démocratique et qu’elle lui est même consubstantielle ; enfin, des travaux qui s’attachent plutôt à analyser les contraintes de fabrication, de circulation et de réception des discours politiques dans une société de « relations publiques généralisées » (Miège, 1997).

La thèse selon laquelle la manipulation et la propagande n’ont de pertinence que dans le cadre démocratique a été particulièrement développée par Philippe Breton. Le caractère libéral du régime démocratique, son utilisation par définition limitée de la coercition mais encore la dimension concurrentielle de la sphère publique rendent nécessaire la mise au point de « méthodes spécifiques de conquête du consensus » (Breton, 1997, p. 72) et de techniques de manipulation de la parole. De manière apparemment paradoxale au regard du sens commun, la manipulation des discours est définie comme étant plus caractéristique des régimes démocratiques que des régimes totalitaires. Sur un plan plus strictement linguistique, la manipulation est distinguée de l’argumentation en ce qu’elle pratique l’amalgame ou, pour reprendre l’expression d’Aristote, « le parler hors de la cause » (Breton, 2003).

La mise en perspective de trente années d’études sur discours politiques, propagande, communication et manipulation conduit à revenir sur la mobilité des frontières existant entre ces catégories. À certains égards, les travaux dits scientifiques ou académiques paraissent traversés par des enjeux normatifs, autrement dit par un clivage entre ce qui est conforme aux idéaux démocratiques (la liberté d’expression et de circulation de tous les discours politiques) et ce qui ne l’est pas (la manipulation), à la manière d’autres discours qui leur sont contemporains et qui peuvent être qualifiés d’indigènes parce qu’ils sont portés par des acteurs sociaux impliqués dans la mise en œuvre de ces phénomènes (responsables politiques, journalistes, communiquants). Autrement dit, la tension entre propagande, communication et manipulation apparaît révélatrice de l’hiatus entre le présupposé d’un idéal démocratique et ses conditions de réalisation, mais encore d’une confusion entre la démocratie comme modèle, d’une part, et comme forme politique complexe, d’autre part.

dimanche 8 janvier 2017

Damien Escobar ( Musique )


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Meubles à prix top ( Idée )

Si vous aimez le bois, et êtes un rien bricoleur, voici quelques idées.
Avec des palettes vous pouvez concevoir et réaliser un mobilier sympa !


Le bar dans un coin


La réserve à bouteilles


Un lit pour deux


Meuble mural


Meuble TV


De la salle de bain, à la cuisine


Table de repas











jeudi 5 janvier 2017

Tourner une page ( Pensée )




Je suis toujours en quête d'un bonheur inaccessible.
Qu"importe puisque c'est un rêve qui me fait vivre.


Quand il est sorti de chez elle, il se demandait comment il allait bien pourvoir cesser d'être amoureux. Question primordiale, devenue vitale, surtout  quand il avait fini par se rendre compte de ce qui n'avait plus grand sens. Tout était bien loin de ce qu'il croyait être.
Si des silences de cet Amour, il avait fait son quotidien et savait toutes les difficultés qu'elle pouvait avoir d'être libre et capable d'exprimer les sentiments qui l'habitaient, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait dans un épais brouillard et qu'il risquait de sortir de ce chemin qui ne pouvait être le sien. De ce qu'elle ne disait pas, il imaginait faire le plus bel avenir. Et c'est ainsi qu'il était devenu amoureux, croyant juste deviner des perfections là où il n'y avait que le néant des non-dits.

Il était encore sous le choc, incapable de réagir et de bien comprendre. S'il avait décidé soudainement de cette rupture, tout était à l'image du sentiment qui l'occupait. Incapable d'admettre que les mots, les moments tendres et toutes les hésitations avaient été bien soudaines, trop sans doute.
Même s'il était persuadé qu'il ne retrouverait jamais une personne comme elle, il devenait essentiel de passer à autre chose. Mais cesser d'être amoureux était une vraie difficulté. Ca reste particulièrement vrai pour chaque individu tout comme l'est le début d'une histoire. Tomber amoureux, est chose commune même si différente pour chacun et chacune. . Quand nous nous étions retrouvés lors d'une soirée, nous avions échangé sur ce qui lui arrivait. Il ne fallait pas trainer et avions alors convenu de travailler ensemble sur la façon de rompre ces liens émotionnels qu'il avait tissé avec celle qu'il fréquenta si brièvement..

La rupture, il faut bien en avoir conscience, implique une phase de deuil. C'est le cas quelques soient les circonstances de ces évènements. En le découvrant amoureux à ce point, et ce bien que la relation ne soit plus, le fait qu'il ressente intensément cette perte ne m'a guère étonné. 
Rien ne sert de se comporter comme si de rien n'était. On peut se mentir en agissant de la sorte, c'est vrai, mais le risque était grand de ne pas faire illusion bien longtemps.
Ce passé risquait surtout de le rattraper, et de le faire souffrir émotionnellement. Face à ce moment délicat je le suppliais de donner du temps au temps pour s'en sortir. La dépression le guettait alors qu'il lui fallait prendre le temps de traiter ce sentiment de perte. Cesser d'être amoureux c'est triste, et cela peut durer quelques temps. C'est une étape normale.
Pour l'aider, et puisque la période était propice pour prendre des congés, nous avions décidé de partir quelques jours à la pêche. La pêche nous occupait certes, mais cette rupture toute fraiche s'invitait chaque jour dans nos discussions. Si nous en parlions de temps en temps, il fallait aussi veiller à ne pas se polariser  plus qu'il ne faut sur cette histoireDans la journée, je comprenais qu''une petite sieste le détendait, ou qu'il puisse ne témoigner que peu d'intérêt à mes efforts culinaires. Le soir venu, et puisque nous avions loué un bungalow, et avions une tv à notre disposition, je lui laissais le choix du programme. Ce n'était pas souvent le plus joyeux. Après une semaine, nous pouvions néanmoins admettre que la douleur lui semblait plus facile à gérer, moins envahissante. Il allait guérir.

Réfléchir à cette relation passée est une bonne chose. Il s'agit de comprendre ce qui fut et ce qui à conduit à cette fin. Pour laisser s'en aller cette relation, il devait, à son rythme, cerner et comprendre les bonnes et les mauvaises choses qui avaient fait naitre ses sentiments. Dans la douleur, il est facile d'oublier ses défauts et ses points faibles. Ainsi, je me souviens lui recommander d'y réfléchir sérieusement, et de ne rien oublier. 
Il faut bien  comprendre qu'il éprouvait encore des sentiments forts, mais petit à petit, il admettait que son histoire allait rejoindre son passé. Le deuil se faisait.


Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil,
tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles


Restez seul lui permettra par la suite de cicatriser. Il est évident que se précipiter dans une nouvelle relation ou user en permanence de ses amis ou de loisirs divers serait pire que tout. La douleur de cette séparation est à gérer sérieusement et avec méthode, pour cesser d'être amoureux. 
Il lui convenait de trouver un équilibre entre ce qu'il  voulait et ce dont il avait besoin. En dehors d'un soutien émotionnel dont il pouvait avoir besoin, et que la famille et ses amis pouvaient lui accorder, le reste pouvait attendre.
Bien sûr, s'il avait besoin de parler à quelqu'un, il savait parfaitement sur qui compter. Trouvez quelqu'un de compréhensif avec qui discuter de sa relation, et qui puisse être sincère est essentiel. En restant ouvert aux conseils, il acceptait que je l'écoute et l'aide par quelques conseils pour qu’il  reprenne pied. Il devait se réapproprier son futur.  
Il avait très vite intégré de ne pas passer trop de temps à ressasser la rupture, à repenser à ce qui n'avait pas fonctionné ou à se demander ce qu'elle était entrain de faire.
Il se concentrait plutôt sur ce qu'il pouvait faire pour passer à autre chose.


Une des choses les plus importantes pour cesser d'être amoureux fut d'exprimer ses sentiments. Il aurait pu tenir un journal, écrire des poésies ou des histoires courtes, dessiner ou peindre, écrire ou apprendre à jouer une chanson ou faire du théâtre. Non, il fit autrement.
C'est dans quelques musées, en allant au théâtre et en assistant à divers concerts, qu'il vit et écouta l'interprétation produite par d'autres artistes de leurs douleurs amoureuses.  Il eu alors la conscience  d'une expérience universelle qui le lia au reste de l'humanité.  Cela donna comme une nouvelle valeur à sa vie.




Comprendrez vous, que tourner une page n'est jamais simple ? Cesser d'être amoureux est une tâche si complexe, si difficile, et demande une vraie force. La raison malmenée doit l'emporter. Certains, y arrivent et gardent en eux toutes les leçons de ce qui fut. C'est loin d'être seulement une affaire d'expérience. D'autres sont fragilisés et résistent mal faute d'aide ou d'écoute.
Pour cette personne que je connais si bien, et qui fut ma préoccupation durant quelques temps, j'ai voulu être attentif, espérant le sauver d'un vrai naufrage. A vouloir faire face, et refusant de sombrer, il accepta de parler et de partager ses douleurs
Si aujourd'hui il est reparti à l'assaut du monde et des histoires qui lui vont bien, il m'a juste avoué qu'après avoir tourné tant et tant de pages, il avait décidé d'écrire un nouveau livre. Qu'il en soit ainsi !


Robert Trebor

mercredi 4 janvier 2017

Pourquoi vivons nous ? ( Lecture )




Alain Boudet
Dr en Sciences Physiques,
Thérapeute, Enseignant



Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensée sur la matière au niveau atomique.
Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l'impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. 
Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l'image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l'établissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.

Si mes souvenirs sont bons, et même si elle n'est pas tout à fait la même, la question du "vivre ensemble"est posée en philosophie.

Il est question là d'éprouver des sentiments d'amitié, d'amour ou de sympathie. Aristote affirmait que l'homme était un animal social et dans Ethique de Nicomaque, il ne voyait pas l'avantage d'être heureux, de posséder fortune et savoir si on ne pouvait pas partager cela avec un ami. Nous vivons ensemble pour pouvoir partager autant nos peines que nos joies, parce que la présence des autres nous apportent plaisir.
Mais n'allons pas entretenir la confusion entre ce que sont les investigations scientifiques d'Alain Boudet, et ce qui constitue la réflexion philosophique. Il se consacre au service des personnes comme enseignant et thérapeute pour les aider à retrouver et développer leur Essence. Son discours d'une grande clarté s'appuie sur des faits, des observations et l'expérience de la vie.

- Ce livre est disponible aux Editions Hélios, à la FNAC et sur Amazone.
Sur le site web de la Fnac il est disponible en format numérique.... :)
- En marge droite, un lecteur de flux RSS vous permettra dans découvrir un peu plus. Bonne lecture.
- Vous pouvez de même visiter son site web ICI





mardi 3 janvier 2017

Ma plus belle histoire d'amour... ( Pensée )



Pour cette plus belle histoire, qui est toi,
écoutes donc encore ces mots chantés,
Ils sont graver au fond de mon cœur.




Du plus loin, que me revienne,
L'ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines,
Lors, j'avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j'étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d'un amour fou,
Du plus loin qu'il m'en souvienne,
Si depuis, j'ai dit "je t'aime",
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et j'ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C'était déjà votre image,
C'était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J'allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu'importait décembre,
Si c'était pour vous,

Elle fut longue la route,
Mais je l'ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu'à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l'eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d'autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l'hiver et la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j'ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d´amour, c'est vous,

Mais tant d'hiver et d'automne
De nuit, de jour, et personne,
Vous n'étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j'avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D'autres m'ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m'en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

J'ai pleuré mes larmes,
Mais qu'il me fut doux,
Oh, qu'il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J'ai pleuré d'amour,
Vous souvenez-vous?

Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous...