samedi 31 décembre 2016

Des voeux à tous vents ( Pensée )







Je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité pour 2017.
Que cette nouvelle année vous apporte joies familiales, succès professionnels et rires entre amis.
C'est un vœux que je formule, et vous pouvez croire en ma sincérité.

Je sais que pour tous, tout n'a pas été facile et que certains moments furent difficiles.
Il y a bien j'espère, une ombre d'espoir qui, pour toi, ta santé, t'apportera ce qui te manque.
C'est un vœux que je formule, et tu peux croire en ma sincérité.

A toi qui cherche un job, que cette nouvelle année puisse te procurer le poste que tu recherches.
J'espère que tu vas pouvoir mettre à profit tes compétences, ta rigueur et ton sérieux
C'est un vœux que je formule, et tu peux croire en ma sincérité.

Comment ne pas avoir les pensées les plus douces pour toi. Mes vœux de bonheur et d'amour.
J'aime être à tes côtés et aimerai que cette année nous offre les plus beaux moments.
Amour, c'est un vœux que je formule, et tu peux croire en ma sincérité.


Robert Trebor

vendredi 30 décembre 2016

Au nom de ... ( Poésie )



Une dernière journée tantôt heureuse, tantôt malheureuse



Au nom du front parfait profond
Au nom des yeux que je regarde
Et de la bouche que j'embrasse
Pour aujourd'hui et pour toujours

Au nom de l'amour enterré
Au nom des larmes dans le noir
Au nom des plaintes qui font rire
Au nom des rires qui font peur

Au nom des rires dans la rue
De la douceur qui lie nos mains
Au nom des fruits couvrant les fleurs
Sur une terre belle et bonne

Au nom des hommes en prison
Au nom des femmes déportées
Au nom de tous nos camarades
Martyrisés et massacrés
Pour n'avoir pas accepté l'ombre

Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l'image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher.
Paul Éluard

mercredi 28 décembre 2016

Interprétation Guitare-Harpe ( Musique )

Quelle belle découverte que cette interprétation avec une Guitare Harpe, du tube "Comfortably Numb" (Pink Floyd). Un étrange instrument qu'on voit pas souvent qui plairait certainement à David Gilmour.




mardi 27 décembre 2016

Au nom du corp et de l'esprit ( Réflexion )





Voici plusieurs fois que j'ai des discussions avec des "adeptes" du bien être, et que je découvre toute la confusion entretenue sur ce qu'est la réalité des massages tantriques.
Ils devraient s’effectuer, dans un cadre et dans un état d'esprit particulier. L'objectif est bien différent de ce qui s'affiche un peu facilement ici ou là. En effet, surfant sur la vague du « tantra », et profitant de la confusion faite entre Tantra et sexualité profane, il est facile de constater que certains praticiens proposent des soi-disant « massages tantriques » qui sont uniquement sexuels et n’ont pas grand chose à voir avec ce qu'ils sont en vérité.
La "spiritualité" est là gommée, ce qui dénature totalement la pratique.





Le massage tantrique est une ode à la délicatesse, au contact, à l’expérience extatique du corps qui retrouve son caractère sacré.
Il est sans aucun doute primordiale qu'il se pratique dans un cadre doux propice à la relaxation, à la détente, ainsi qu’au voyage intérieur. Si le matelas est souvent choisi, certains le pratiquent aussi sur une table de massage. La simplicité facilite la pratique, et dans ce sens, je trouve plus facile de pratiquer au sol sur un tapis de mousse assez large et recouvert d'un drap de bain. Il est là rechercher le fait de se connecter avec la "Terre Mère" tout en étant dans un confort optimal, sans périmètre restrictif. 
Les lumières sont douces, et il n’est pas rare de voir brûler de l’encens et des bougies pour marquer le caractère spirituel, quoique très corporel, de ce massage.


Il convient, et c'est essentiel, d'oublier les informations que vous avez pu lire ou entendre, et d'abandonner toute attente gorgée d'a priori, car cela ne fera que nuire à votre processus interne qui est propre à chacun, chacune. Chaque expérience et ressenti est unique. Le vrai travail est invisible et ne sera ressenti qu'après des mois de pratique, et d'exercices basés sur la reconnaissance du corps comme "Temple de notre conscience".
La caractéristique d’un massage tantrique est d’être lent et doux. Même s’il peut y avoir des touchers plus appuyés à certains moments, sa caractéristique générale est de toucher à la fois le corps physique et le corps « énergétique », ce qui produit un remodelage corporel et psychique, au delà de ce qu’on peut attendre d’un massage relaxant.

Très différent du massage traditionnel, il est effectué sur un corps nu et il prend en compte l’intégralité du corps, y compris les organes génitaux. Mais ces derniers ne sont pas vus comme des zones érogènes qu’il s’agit d’éviter ou d’exciter, mais comme de simples zones sensibles du corps que l’on masse avec la même douceur que le ventre ou la tête. C'est là, vous le comprenez,  où certains praticiens "pollués", peuvent se perdent et dénaturent la pratique.
Bien qu’il soit « sensuel », car il développe les qualités de sensualité naturelle du corps, il n’est pas pour autant érotique et encore moins sexuel. Il n’y a en effet ni rapport sexuel, ni stimulation d’excitation et encore moins de masturbation. Le toucher ne cherche pas à « exciter » mais à stimuler la sensibilité du corps afin que le massé puisse sentir le frémissement de son propre corps, la plénitude de son être lorsqu’il est ainsi touché.

Il n’y a pas de mots pour décrire ce qui se passe dans un massage tantrique: la danse des mains, la délicatesse du toucher, l’extrême sensibilité qui en émane. Il en découle un abandon de soi, un lâcher prise profond qui permet de découvrir des aspects cachés de nous mêmes. Les hommes découvrent des aspects de leur sensualité qu’ils ne connaissaient peut être pas auparavant. Et les femmes se reconnectent à ce qu’elles ressentaient et savaient intimement au fond d’elles-mêmes: « mon corps est un temple sacré. »
Les massages tantriques considérés comme « massages bien-être » permettent d’aller bien au delà du simple bien-être et se révéler un baume de guérison pour le corps et l’esprit, car il vient toucher notre sensibilité la plus profonde en ouvrant des portes vers des espaces inconnus.



lundi 26 décembre 2016

George Michael ( Musique )


Ce soir, j'écrivais en écoutant quelques unes de ses chansons.
Nostalgie... Ambiance... Bonne nuit !




samedi 24 décembre 2016

Nous qui pensions.... ( Pensée )


L'obsession d'un ver m'a sorti de ma nuit, me demandant si je devais ou pas penser à moi, à l'autre, ou à qui souffre de ce mal si commun, ce désert qui apparaît quand ce qui fut n'est plus. A tourner en boucle, le souffle s'est transformé en cyclone, jusqu'à devenir cauchemar. Sentiment d'étouffement, prisonnier d'un songe, trop chaud, fin.


"Nous qui pensions que notre amour"

J'ai les yeux grands ouverts, et je retrouve ces quelques mots qui débordent de mon sommeil ou d'ailleurs. Et je trouve un bout de réponse en me posant sur la chanson bien connue, "La rouille". Quelques notes à peine, mais les vers, eux défilent...vierges, purs, dans un silence bruyant. Je respire mieux, mais il me reste la certitude qu'il y a des choses que j'ai fui. Toi sans doute, moi surement.





La rouille

L'habitude nous joue des tours:
Nous qui pensions que notre amour
Avait une santé de fer.
Dès que séchera la rosée,
Regarde la rouille posée
Sur la médaille et son revers.

Elle teinte bien les feuilles d'automne.
Elle vient à bout des fusils cachés.
Elle rongerait les grilles oubliées
Dans les prisons, s'il n'y venait personne.

Moi, je la vois comme une plaie utile,
Marquant le temps d'ocre jaune et de roux.
La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles.

Avec le temps tout se dénoue.
Que s'est-il passé entre nous,
De petit jour en petit jour?
À la première larme séchée,
La rouille s'était déposée
Sur nous et sur nos mots d'amour.

Si les fusils s'inventent des guerres
Et si les feuilles attendent le printemps,
Ne luttons pas, comme eux, contre le temps.
Contre la rouille, il n'y a rien à faire.

Moi, je la vois comme une déchirure,
Une blessure qui ne guérira pas.
Notre histoire va s'arrêter là.
Ce fut une belle aventure.

Nous ne nous verrons plus et puis...
Mais ne crois pas ce que je dis:
Tu sais, je ne suis pas en fer.
Dès que séchera la rosée,
La rouille se sera posée
Sur ma musique et sur mes vers.

Maxime Le Forestier

jeudi 22 décembre 2016

Venise romantique (Poésie)



C'est dans les lumières de Venise, que les soupirs des amants
s'épanouissent. Ils sont autant de fleurs qu'il y a de beautés, dans
le secret des histoires dont nous sommes les gardiens.
Acceptes-tu d'en être ensemble la plus belle ?...


Venise


Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau,
Pas un falot.

Seul, assis à la grève,
Le grand lion soulève,
Sur l’horizon serein,
Son pied d’airain.

Autour de lui, par groupes,
Navires et chaloupes,
Pareils à des hérons
Couchés en ronds,

Dorment sur l’eau qui fume,
Et croisent dans la brume,
En légers tourbillons,
Leurs pavillons.

La lune qui s’efface
Couvre son front qui passe
D’un nuage étoilé
Demi-voilé.

Ainsi, la dame abbesse
De Sainte-Croix rabaisse
Sa cape aux larges plis
Sur son surplis.

Et les palais antiques,
Et les graves portiques,
Et les blancs escaliers
Des chevaliers,

Et les ponts, et les rues,
Et les mornes statues,
Et le golfe mouvant
Qui tremble au vent,

Tout se tait, fors les gardes
Aux longues hallebardes,
Qui veillent aux créneaux
Des arsenaux.

Ah ! maintenant plus d’une
Attend, au clair de lune,
Quelque jeune muguet,
L’oreille au guet.

Pour le bal qu’on prépare,
Plus d’une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.

Sur sa couche embaumée,
La Vanina pâmée
Presse encor son amant,
En s’endormant ;

Et Narcissa, la folle,
Au fond de sa gondole,
S’oublie en un festin
Jusqu’au matin.

Et qui, dans l’Italie,
N’a son grain de folie ?
Qui ne garde aux amours
Ses plus beaux jours ?

Laissons la vieille horloge,
Au palais du vieux doge,
Lui compter de ses nuits
Les longs ennuis.

Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.

Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !

Alfred de Musset




Regards... ( Pensée )



LA VIE,
il me faut la cueillir sur ses lèvres et dans son regard,
toujours vrai !

Dans son regard noir, son regard perdu, son regard d'enfant, son regard malicieux, son regard hautain, son regard admiratif, son regard triste, son regard droit, son regard de braise, son regard séduisant,
je sais juste que je vais m'y perdre comme hypnotisé,
toujours vrai !

Mais je sais que ses yeux ne sont pas fait que pour voir,
ils sont tout autant fait pour être vus, jamais immobiles, toujours expressifs.
Entre ce que ses regards construisent et ce dont ils se souviennent,
j'ai envie d'avancer dans le même sens, tout simplement,
toujours vrai !



lundi 19 décembre 2016

Folie ( Pensée )

Berlin, le 19 décembre 2016


“La vie est une grande désillusion.”


Fallait-il une longue réflexion ? Je ne crois pas !
Une pensée suffit pour chacune des victimes.
Victimes d'attentats, d'agressions, de guerres,
d'un monde devenu malade de sa folie.
Deuil ...


De désillusion en désillusion

On a beau chercher les raisons
celles qui nous tiennent en vie.
Quand l'espoir nous a quitté,
que nous reste-il ?

Un ciel de pluie qui tombe en chagrin.
Du gris des nuages emportés par une brise.
Du vent en retour que l'on se prend en guise,
et en pleine face dans un tourbillon de regains.

La voilà cette réalité!

Si différente que celle que j'avais imaginé,
où mes espoirs ne sont qu'amertume,
qu'arrière goût en sourire de fiel,
aspirés par les auvents du sel.

De notre terre à refaire le monde, 
aux emportés à la fougue vagabonde,
il ne reste plus rien !
seule la désillusion qui me tient.

Je me traîne dans une brume de souvenirs,
qui m'aident à supporter cette terre.
Comme un échappatoire à une existence austère,
ou je n'ai à présent plus aucun désir.

Myriam Ghibaudo.


dimanche 18 décembre 2016

Le langage du corps ( Réflexion )





Le langage du corps exprime toutes nos émotions. Il y a celles que nous désirons garder pour nous,  et celles que nous voulons transmettre. Pour ces émotions, nous adoptons corporellement d'innombrables attitudes différentes. 
Ceci étant, aucune de ces attitudes ne dérogera  à ces règles:

1
Toutes les émotions sont lisibles sur le visage et sur le corps;
2
Lorsque nous gardons nos émotions pour nous,
nos mains ont tendance à revenir sur notre visage ou notre corps;
3
Lorsque nous désirons transmettre nos émotions,
nos mains partent en direction de nos interlocuteurs.


Qui plus est, il est trois réalités qui s'imposent à toute réflexion et à l'apprentissage  dans ce domaine:

1
le langage du corps est d’abord un langage des émotions imprimées;
2
le langage du corps est également un langage des émotions réprimées;
3
le langage du corps est enfin un langage des émotions exprimées.



Comme j'ai pu m'en rendre compte, les émotions tiennent une place fondamentale dans nos vies. Elles sont à l’origine de toutes nos décisions mais sont paradoxalement largement ignorées par la science traditionnelle.
Si beaucoup les nomment par la locution aseptisée de "langage non verbal", je lui préfère celle plus concrète de "Langage du corps". En effet, les émotions sont concrètes, se voient et peuvent être mesurées et décrites. Elles s’incarnent sur nos corps et les transforment.

Le langage du corps n’est pas une vue de l’esprit. Plus de 80% de nos échanges passent par d’autres canaux que les mots. Dans une conversation, l’impact des mots est estimé de 7% et celui du ton, du timbre et de l’intonation de 35%. Le langage du corps lui est de 55%. 

Il n’y a d’ailleurs pas de réflexion sérieuse (ou même fantaisiste) contredisant ce principe, mais, étonnamment, aucun corpus rigoureux ne permet, encore aujourd’hui, de classifier les informations non verbales humaines. Les seuls recensements qui existent sont des catalogues de gestes culturels stricto sensu.  






samedi 17 décembre 2016

Vivre ou mourir ( Réflexion )



Mon burger fétiche...



Je citerai bien évidemment ma source, car en découvrant ça dans le flux d'information qui s'active sur mon écran d'accueil, je trouve ça énorme. Oui, on sait tous et toute que l'industrie alimentaire est loin d'être irréprochable, et va bien au delà de ce qui me semble, intellectuellement honnête. Nourrir une population peut être une satisfaction quand on réponde à un besoin, et que les papilles gustatives s'en trouvent flattées. Mais est-ce la seule satisfaction dont il faille se contenter ? et ne doit-on pas y adjoindre des aspects qualitatifs irréprochables ?
La question se pose, et on ne manque pas d'exemples par lesquels il est manifeste que nous sommes tout autant simples cobayes, que des consommateurs dits avertis, et pourtant mal traités.
J'y vais fort ? Cherchez un peu. Ecoutez et regardez ce qui est, et la façon dont l'industrie alimentaire use et abuse de nous. Je n'invente malheureusement rien. Nous sommes menacés par la mal bouffe.


GQ est un magazine masculin mensuel consacré à la mode, au style et à la culture à travers des articles sur la nourriture, le cinéma, la culture physique, le sexe, la musique, les voyages, les sports, les technologies et les livres.
C'est par Internet, issu de son site gqmagazine.fr, qu'un très court article s'en prend au "Big Mac", qui est en plus mon burger favori. Un comble :) Alors bien sûr que j'ai accroché et cherché à comprendre. Mon sandwich à la mode américaine semble poser quelques soucis à notre organisme. Que se passe t-il ?


"Un petit résumé pour les moins anglophones :10 minutes après l’ingestion des 540 calories du Big Mac, le niveau de sucre dans le sang augmente et notre cerveau déclenche la production de dopamine. Une substance “feel good” également synonyme d’addiction et de bouffe compulsive.
Au bout de 20 minutes, le fructose et le sel prennent le relai, deux ingrédients addictifs et reponsables d’obésité, diabète et maladies de cœur.
Après une demi-heure, les 970 milligrammes de sodium du Big Mac entraînent un début de déshydratation et font battre le cœur plus rapidement pour faire circuler le sang dans les veines. Une haute pression sanguine peut notamment mener à une crise cardiaque.
Entre 40 minutes et une heure, vous aurez sans doute perdu le contrôle de votre taux de sucre dans le sang, notamment à cause de la réponse d’insuline qui fait baisser les niveaux de glucose et donne faim.
Au bout d’une heure, la digestion commence et le processus peut durer plus de trois jours au lieu des 24 à 72 heures habituelles. La raison ? Le gramme et demi d’acides gras trans qui est une cause fréquente d’obésité, cancer, diabète et problèmes cardiaques.
Bon appétit bien sûr !"


C'est quand même un rien bouleversant, non ? Comme fan, car c'est bien le seul burger que je consomme depuis....des millénaires, je savais bien qu'il me fallait éviter de prendre la même direction pour éviter de m'y restaurer chaque midi. Mais là...certains détails justifieraient que je me pose peut être d'autres questions. Non ? Avez-vous ce sentiment d'être un rien maltraité par une certaine nourriture ?
Il n'y a aucun doute que la problématique de la mal bouffe est loin de ne concerner que cette chaine de restauration rapide bien connue de tous. Aussi, je devrais sans doute revenir sur les plans bouffe, enfin disons plutôt mal bouffe :)





ConsoGlobe avait en son temps, qualifié mon burger favori de bombe calorique, et écrivait qu'il était même plus calorique que du cassoulet. Diable ! 

Je me demande si ce soir je vais pas me contenter d'un yaourt nature !?


A ta douceur... ( Poésie )



Ce qui rend beau, c'est le regard de l'amour.
Alors pourquoi ne pas la laisser m'inspirer ?




En attendant que tu ouvres les yeux
pour toi le petit joyaux de mes pensées
juste quelques mots qui viennent ici
impatients de ton premier sourire

Telles les premières lueurs du soleil
Ta douceur me sort de mon sommeil
L'exquise vision de ton visage
M'entraîne dans un tendre voyage

La première étreinte langoureuse
Au contact de ta peau soyeuse
Telle la promenade du bienheureux
Transporte tout mon corps dans les cieux

L'envoûtante vision de ton regard
Dissipe dans mes yeux le brouillard
L'esquisse de ton sourire enchanté
Apparaît tel un voile rose nacré

Le doux son de ton rire exalté
Excite l'envie de t'embrasser
Le plissement de tes yeux souriants
Évoque l'immense tendresse d'un instant

Chaque retrouvaille déchaîne mon émoi
Chaque enlacement m'attire vers toi
Chaque baiser stimule mon amour
Chaque regard fait fondre mon cœur.

R-T



vendredi 16 décembre 2016

Jamais bien longtemps ( Pensée )





Ca ne dure jamais bien longtemps...
La nuit passe et quand il fait encore nuit pour un rien de temps, J'ai parfois envie de voir le soleil se lever sur un autre paysage. Le temps de faire quelques kilomètres et je me trouve au bon endroit au bon moment.
Le plateau des 1000 étangs est pas loin. Tout est givré !
J’espérai avoir le temps de retrouver un petit plan d'eau qui doit être figé dans son manteau d'hiver. Trop tard...mais j'ai là, eu le loisir équipé de ma Thermos, de savourer un café chaud , sans oublier le croissant acheté sur la route... Trop bon !
...il fait froid. C'est en ce moment, ou je pourrai apprécier une présence, une voix, des sentiments qui réchauffent. Quelqu'un avec qui je partagerai la découverte de l'instant, qui ne durera pas. Je te vois, j"écoute tes pensées lointaines, mais tu n'es pas là. Tu t'échappes de ma mémoire, c'est ainsi.
Ainsi va la vie, avec ces chemins qui se croisent et s'éloignent les uns des autres. Puisque cette petite lumière que tu es s'envole et ne vient plus à ma porte, les silences font leur œuvre. J'avance !








Envie de vivre...libre ! ( Pensée )



En découvrant cette vidéo il y a quelques temps, certains n'avaient pu s'empêcher de déverser leur fiel, avec ces arguments pitoyables qui vont si bien aux petits esprits.
Ce qui est ailleurs nous regarde pourtant tout autant, et le droit des femmes à s'émanciper et vivre, ne se conjuguera jamais de façon différente selon que l'on soit black, blanc ou beur. Les analphabètes de l'inhumanité entretenue, ne se rendent même pas compte que chaque renoncement aux valeurs humanistes rendra d'une façon ou d'une autre leur propre vie misérable.
La liberté n'est pas négociable. Le genre humain  ne doit rien concéder à la bestialité !






jeudi 15 décembre 2016

Du bien de rire... ( Humour )


Je dois reconnaître que même en ayant su jouer les idiots, j'ai sans doute encore des progrès à faire.
Faut reconnaître qu'on a là les litres des très meilleurs :)











La femme Ange... ( Lecture du Chap. VI )

A Nos romanciers féminins,
à Monsieur Alexandre Dumas



LA FEMME ANGE
L'Homme-Femme - La Femme-Homme
par l'auteur de la Société d'amour pur

VI


C'est encore un ouvrier dont il s'agit ici, et, comme dans le précédent roman, cet ouvrier se permet d'aimer en haut lieu. — Une belle dame sans doute? — Oui certes, une très grande dame, une religieuse, épouse du Seigneur, qui devient épouse de l'homme, de l'ouvrier, la puissance du jour.

Celle qui sait plus que tout autre qu'il est plus avantageux de ne pas se marier que de se marier, à moins que l'on ne brûle; que le mariage est surtout un remède pour ceux qui ne peuvent garder la continence ; celle qui sait, du grand apôtre, que la Vierge s'occupe des choses relatives au Seigneur, et la femme de son mari pour lui plaire; celle qui a été prévenue de toute ancienneté, du faible appui qu'offrent le bras de chair et les narines qui respirent ; celle qui a pu méditer sur ces paroles étonnantes que, des pierres même Dieu peut faire naître des enfants de chair à Abraham; celle enfin qui sait tout. cela et bien d'autres choses
encore, se décide pourtant, grâce au grand pouvoir de l'amour, à susciter lignée à l'ouvrier en lui livrant son corps, ce temple de l'Esprit comme du saint amour. Elle quitte le couvent pour l'homme.

Adieu l'extase de l'Esprit pour l'extase de l'homme, lui restant pour compte le plus souvent, et rarement partagée.

Adieu la cellule discrète, minimum de liberté,— pour la chambre de l'ouvrier, étroite aussi, — c'est le seul point de ressemblance, — et qui, si l'on n'y veille, se peuplera bientôt, confusément, jusqu'à l'extrême.
Il faudra bien s'entendre alors, ma soeur, avec le nouveau confesseur que vous avez choisi, sur bien des points d'une casuistique nouvelle dont on vous instruira. Le mariage a tant d'intérêts à concilier avec ceux du plaisir, et, comme ailleurs, la grande industrie de
l'amour s'est étendue si loin !
Bonne chance, ma soeur, mais sachez que la femme, en tout soumise à son mari, n'a guère à discuter. Dans les entraînements regrettés de
l'amour, en pleine liberté, l'homme était roi, mais... dans le mariage il est Pape : ainsi le veut la loi.
L'ouvrier, lui, savait à tel point ces choses, qu'un reste de respect l'empêchait de prétendre à la main de la vierge remise en liberté. C'est elle qui veut l'homme. — Que ferait une femme, même une religieuse, chez nos auteurs féminins, de la liberté, de
l'amour?..
On le voit, c'est encore un renversement dont Raïssa nous a donné l'exemple, et qui s'explique de la même façon, et le grand talent de l'auteur a su rivaliser, en
ce tour d'équilibre, en ces saturnales de l'esprit, avec l'heureux émule désigné.

Qu'il est beau, n'est-ce pas, et qu'il est grand surtout, devoir la femme se soumettre à l'homme Pape et Roi,— le trône et l'autel réunis,—parla puissance de l'attrait, du seul attrait qu'il porte en soi, et qu'il exerce partout où daigne se montrer sa Majesté, sa Sainteté, pourvue du sceptre souverain qu'il tient de la nature ! ! !


Amour, tu perdis Troie...

nous disait le poète. Nos chers auteurs féminins, eux, viennent tout sauver par
l'amour, même les religieuses, dont le salut est assuré par la maternité, le rang d'épouse et la famille.

Nous n'avons pas lu ce roman, nous l'avouons, et nous comptons bien réparer, le talent de l'auteur l'exige. Mais sa donnée nous a sufli pour en voir toute la portée.
C'est un exemple, assurément, que l'auteur prétend nous offrir. Il fait suite au Bleuet, que nous avions si fort loué pour ses pensées sur l'amitié et son sujet,
acheminant à d'autres, à ne pas s'y méprendre

Quelle chute, grand Dieu l et que volontiers sur nos vitres nous écririons, pour ne plus jamais l'effacer :


Souvent femme varie,
Bien fol est qui s'y lie.

Quand elle varie en amour, si elle est libre, si l'amour est coupable, — et il n'en est guère autrement, — c'est souvent pour le bon côté. Elle reprend ses droits avec sa dignité, quitte son esclavage, et la plainte de l'homme, même du roi François, est souvent une bonne note pour la vertu de la femme.
Ici, il n'en est rien, c'est une trahison, c'est une chute impardonnable, que saint Paul reproche en reprenant certains disciples qui, ayant commencé par l'Esprit, finissent, hélas ! par la chair.

Mépriser l'ouvrier, — nous? Non pas, Madame. Nous soutenons ses droits, nous embrassons sa cause, nous voulons son instruction, des loisirs pour ses facultés.
Ses profits nous enchantent, et nous attendons avec lui, de l'association, le gain définitif de tous ses intérêts unis.
Mais la femme, la religieuse, ne saurons-nous qu'en faire, en cet ordre nouveau, et n'y a t-il donc qu'à la donner en proie à l'homme, à l'ouvrier? Le monde sera t-il parfait si l'ouvrier, doublé d'une religieuse, a fait dans les couvents sa révolution, — la dernière bien sûr, — en en retirant les victimes ? — Non, certes, et la preuve, c'est que
l'amour ne s'y prêtera pas. Vous avez beau
nous donner un exemple, il reste un exemple hors de sens.
Prendre en cette façon pitié des religieuses est une insulte bien grossière à la femme et à Dieu...
Le temps vient où, sortant de l'arche, — mal commode et prison, où le déluge de colère et les eaux de corruption les tenaient enfermées, —- les religieuses reviendront. Pin. de vœux, les portes ouvertes; c'était là l'origine et ce sera la fin; la réforme s'accomplira.
Mais il ne faut pas s'y méprendre, ces âmes-là, Madame, n'auront rien oublié des ordres de leur Dieu, qui sera bien le même et mettra ses lois en leur coeur.
— Elles n'auront pas à reproduire une race déchue, doublement corrompue, et livrée aux secrets de Dieu.
S'en charge qui voudra, Messieurs : payez vos ouvrières, qui d'ailleurs ne vous manquent pas. Faites-leur des dots, au lieu de les leur prendre, ou leur pauvre
gain personnel, pour payer vos plaisirs et pour fuir le toit conjugal. Prenez garde surtout que leurs produits n'aillent droit à la guerre, ou aux maisons de joie, ou
que, nouvelles Pénélopes, tonneau des Danaïdes, l'horreur ne les saisisse et le désespoir qui la suit.

Devançant l'heure, il vous appartenait, Madame, de nous peindre quelque colombe lâchée de l'arche ou s'échappant, qui vient juger de la hauteur des eaux.
C'était un beau sujet, mais non pas d'introduire en l'arche celui qui viendrait là pour ravir la colombe et pour la noyer, avec lui et quelques rejetons, dans les
eaux débordées du déluge existant.
Refaites le roman pour que l'on vous pardonne, Madame ; souvenez-vous de l'amitié, votre sujet, qui reviendra sur terre quand la désolation, qui pleure une
race perdue, laissera place à la promesse désignant une race sainte pour consoler la terre.


L'amitié vous portait bonheur, le succès du Bleuet le prouve, et malgré mainte invraisemblance, le3 femmes vous en savaient gré. C'était, depuis longtemps, la seule tentative en faveur de cette déesse en exil, à la mort condamnée par le tyran lui-même, flétrie aux yeux des courtisans et même aux yeux de tous.
Pauvre amitié ! Quelle cause, madame ! et qui n'eût désiré du génie, du talent, pour l'embrasser et pour la servir avec vous !
Mais, vous aussi, timide et , après un premier pas tenté en sa faveur, vous désertez sa cause.
Un poëte l'a dit en parlant d'aujourd'hui : l'amitié est un mythe, et nos romanciers l'ont prouvé. C'est à qui chargera sa tombe d'épitaphes annonçant sa mort, mais sans aucun regret... Et que pourrait-on regretter!
L'a- mour tient lieu de tout, qu'elle repose en paix : l'amour continue son commerce.

Ah ! comme analogie, sa cause était perdue, de notre temps, car l'amitié c'était la femme, et
l'amour, c'est l'homme.
Or, la femme n'est plus, nous l'avons bien prouvé. Par la chasteté, la pudeur, la femme n'est plus dans la femme, l'homme en a pris la place, et l'homme se voit
dans la femme, et il s'y montre, hélas ! de plus d'une façon. Regardez bien... c'est toujours lui :



"Vous la reconnaîtrez sans peine à cette marque"

Un auteur nous l'a dit dans un roman fameux, et il nous l'a prouvé : les déviations d'amitié, ce sont les attentats de l'homme envers la femme qui s'abandonne en tout à son amour... Détournons nos regards.

Si c'était par l'intelligence, ce don du Saint-Esprit, que la femme fût homme, nous aurions à nous réjouir, mais l'esprit se déprave quand il n'est plus uni aux vertus primordiales, à la source du vrai bonheur. — Aussi, où en est l'amitié?
Elle a sombré, la chose est accomplie. — A qui la faute ? La faute est à
l'amour. — A quel amour? C'est à l'amour du sexe, l'amour libre désordonné. — Com-
ment régénérer
l'amour ? — Par le retrait de ce qui fit sa perte, ce point certain qu'on ne peut méconnaître, qui a tout asservi, tout souillé, tout détruit, et qui s'est imité lui-même, étendant ses annexions jusqu'à l'indignité.

Rejeter le sexe en
amour, c'est à ce prix qu'on reverra la femme, la FEMME-ANGE pour lors, plus forte que la femme et portant en son cœur l'amitié et l'amour, tous les deux réunis, tous deux régénérés, tous deux ne faisant qu'un dans une même chair. — C'est le Nord, le Midi, l'aquilon qui foudroie te serpent venimeux, le sirocco qui abat l'ours. Ce sont les couleurs, les nuances,
l'arc-en-ciel rassurant, le passif et Y actif, préservant l'amitié, régénérant
l'amour, les rendant innocents, aimables, chauds, mais sans nous brûler, froids, pour nous retremper, tempérés pour nous laisser libres.

Telle sera la femme en sa triple nature : homme par l'Esprit-Saint, le don d'intelligence; femme, par le coeur pur ; et ange, par le corps, ce temple de l'Esprit, ce temple de
l'amour : telle est la création nouvelle. — Bien des signes l'annoncent, et l'un d'entre eux surtout.

Pourquoi faut-il que là encore la femme laisse à l'homme de nous le révéler ? .

Depuis longtemps, mesdames, vous auriez dû le voir et vous en inspirer, au lieu de nous tromper et d'oublier tant de victimes pour venir rendre hommage au tyran déjà détrôné.

Où est donc cet arrêt, et quel est l'homme élu que Dieu choisit pour le signifier ?
Cet arrêt, — et l'homme choisi nous en a fourni les preuves, — il s'inscrit de lui-même en la constitution qui ne faillira pas, — la constitution nouvelle de la femme, — et l'homme mis à part pour nous le révéler, s'intitule l'Ami des femmes. Allons à lui pour le féliciter.



Chapitre V



mercredi 14 décembre 2016

La solitude ( Poésie )


La solitude est très belle...
quand on a près de soi quelqu'un à qui le dire.








Fuyons ces tristes lieux, ô maîtresse adorée !
Nous perdons en espoir la moitié de nos jours,
Et la crainte importune y trouble nos amours.
Non loin de ce rivage est une île ignorée,
Interdite aux vaisseaux, et d'écueils entourée.
Un zéphyr éternel y rafraîchit les airs.
Libre et nouvelle encore, la prodigue nature
Embellit de ses dons ce point de l'univers :
Des ruisseaux argentés roulent sur la verdure,
Et vont en serpentant se perdre au sein des mers ;
Une main favorable y reproduit sans cesse
L'ananas parfumé des plus douces odeurs ;
Et l'oranger touffu courbé sous sa richesse,
Se couvre en même temps et de fruits et de fleurs.
Que nous faut-il de plus ? cette île fortunée
Semble par la nature aux amants destinée.
L'océan la resserre, et deux fois en un jour
De cet asile étroit on achève le tour.
Là je ne craindrai plus un père inexorable.
C'est là qu'en liberté tu pourras être aimable,
Et couronner l'amant qui t'a donné son cœur.
Vous coulerez alors, mes paisibles journées,
Par les nœuds du plaisir l'une et l'autre enchaînées :
Laissez moi peu de gloire et beaucoup de bonheur.
Viens ; la nuit est obscure et le ciel sans nuage ;
D'un éternel adieu saluons ce rivage,
Où par toi seule encore mes pas sont retenus.
Je vois à l'horizon l'étoile de Vénus :
Vénus dirigera notre course incertaine.
Éole exprès pour nous vient d'enchaîner les vents ;
Sur les flots aplanis Zéphyre souffle à peine ;
Viens ; l'Amour jusqu'au port conduira deux amants.

Évariste de Parny

mardi 13 décembre 2016

Pourquoi... ( Poésie )



Auguste et Jean Renoir. Père et  fils au cinéma



En cette nuit, le malheur m'empêche de respirer,
En cette nuit, est venu au pied de mon lit, le spectre de mon père.
Il ne m'a rien dit,
Mais dans ses yeux, j'ai lu toute l'inquiétude qu'il avait pour moi...

Pourquoi, mon Père ?

En cette nuit, dans la maison endormie,
Les Parques m'enveloppent de leurs voiles de Cassandre.
Je sens le malheur qui vient.
Pourtant rien ne m'atteint.

Pourquoi, mon Père ?

Assis, le menton sur les genoux,
j'essaie de Voir.
Mais une opaque brume grise,
Noie ma Vision.
Comme si désormais, je ne devais plus Savoir.

Pourquoi, mon Père ?

Puis, en me rendormant,
Je saisis les images d'une Terre presque morte.
Je pressens le dessin d'un Désert de désolation.
J'imagine les hommes dans leur Ultime Quête.


Et mon Père me demande :

Pourquoi, mon Fils ?
R-Trebor



Les baisers ( Poésie )






Les baisers


Sonnez, sonnez haut sur la joue,
Baisers de la franche amitié,
Comme un fils de neuf ans qui joue,
Petit tapageur sans pitié.


Baiser du respect qui s'imprime
À la porte du cœur humain,
Comme avec l'aile d'une rime,
Effleurez à peine la main ;


Baiser d'affection armée,
De la mère au cœur noble et fier
Sur le front de la tête aimée,
Vibrez mieux que le bruit du fer.


Baiser d'affection aînée,
Ou de mère, le jour des prix,
Sur chaque tête couronnée
Laissez-vous tomber, sans mépris.


Baisers d'affections voisines,
Voltigez du rire joyeux
Des sœurs ou des jeunes cousines
Sur le nez, la bouche ou les yeux ;


Baiser plus doux que des paroles,
Baiser des communes douleurs,
Ferme en soupirant les corolles
Des yeux d'où s'échappent les pleurs :


Baiser de la passion folle
Baise la trace de ses pas,
Réellement, sans hyperbole,
Pour montrer que tu ne mens pas.


Baiser un bas ourlet de sa robe,
L'éventail quitté par ses doigts,
Et si tout objet se dérobe,
Feins dans l'air de baiser sa voix ;


Et si l'on garde le silence,
Tu dois t'en aller, c'est plus sûr ;
Mais avant ton aile s'élance
Et tu t'appliques sur son mur.


Reviens plus joyeux que la veille,
Mouille son ongle musical,
Les bords riants de son oreille.
Que le monde te soit égal !


Baiser du désir qui veut mordre,
Pose-toi derrière le cou,
Dans la nuque où l'on voit se tordre
Une mèche qui te rend fou.


Sur sa bouche et sur sa promesse,
Profond et pur comme le jour,
Plus long qu'un prêtre à la grand messe,
Oubliez-vous, Baiser d'amour.


Germain Nouveau




lundi 12 décembre 2016

Guy Levilain, auteur ( Référence )




Guy Levilain, auteur de romans.


Auteur de romans sur l'Indochine coloniale et les questions sociales, Guy Levilain est né en 1936 à Hanoï. Après avoir fait ses études à Bordeaux, il a fait carrière dans le professorat aux États-Unis où il enseigna la littérature française ainsi que les écrivains de la Négritude.

En dehors du fait de l'avoir apprécié lors de quelques échanges sur un réseau social  bien connu, je crois judicieux pour les lecteurs acharnés qui voyagent sur la toile, de tisser un lien vers son blog. "Le blog qui débloque" 


"... – Débloquer : 1) dire des bêtises, divaguer, déconner, 2) lever les obstacles, les blocages, les inhibitions affectives. ". Oui vous lisez bien, et je vous laisse cette présentation qu'il fait de son blog.

".... Vous y trouverez des commentaires amusants et des critiques acerbes, autrement dit vous y lirez mes vannes lancées avec mon sarcasme habituel sur les aberrations du comportement humain tel qu’il se manifeste dans la vie, c’est-à-dire dans la politique, la sociologie, la psychologie, les arts et – ne l’oublions pas – les relations sociales, sexuelles et interraciales. Au cas où vous penseriez que le sarcasme de mes propos exprime l’amertume, la dérision, voire la méchanceté, permettez moi de vous dire qu’il y a erreur. Pour moi, le sarcasme c’est le signe de ma douleur en partage, c’est l’expression de ma compassion pour le malheur des autres et enfin, comme le disait si bien Boris Vian à propos de l’humour, c’est la politesse du désespoir. "

Vous y trouverez sa bibliographie, notamment l'annonce de la sortie de son denier livre : Don Pablo de Navarre et son valet suivi de La Abuelita, deux fictions romanesques qui vous transporteront, la première dans une aventure picaresque au cœur du Siècle d’or espagnol, la seconde dans la magie de l’épopée visionnaire des Amérindiens du Mexique.