Auguste et Jean Renoir. Père et fils au cinéma
En cette nuit, le malheur m'empêche de respirer,
En cette nuit, est venu au pied de mon lit, le spectre de mon père.
Il ne m'a rien dit,
Mais dans ses yeux, j'ai lu toute l'inquiétude qu'il avait pour moi...
En cette nuit, est venu au pied de mon lit, le spectre de mon père.
Il ne m'a rien dit,
Mais dans ses yeux, j'ai lu toute l'inquiétude qu'il avait pour moi...
Pourquoi, mon Père ?
En cette nuit, dans la maison endormie,
Les Parques m'enveloppent de leurs voiles de Cassandre.
Je sens le malheur qui vient.
Pourtant rien ne m'atteint.
Les Parques m'enveloppent de leurs voiles de Cassandre.
Je sens le malheur qui vient.
Pourtant rien ne m'atteint.
Pourquoi, mon Père ?
Assis, le menton sur les genoux,
j'essaie de Voir.
Mais une opaque brume grise,
Noie ma Vision.
Comme si désormais, je ne devais plus Savoir.
j'essaie de Voir.
Mais une opaque brume grise,
Noie ma Vision.
Comme si désormais, je ne devais plus Savoir.
Pourquoi, mon Père ?
Puis, en me rendormant,
Je saisis les images d'une Terre presque morte.
Je pressens le dessin d'un Désert de désolation.
J'imagine les hommes dans leur Ultime Quête.
Je saisis les images d'une Terre presque morte.
Je pressens le dessin d'un Désert de désolation.
J'imagine les hommes dans leur Ultime Quête.
Et mon Père me demande :
Pourquoi, mon Fils ?
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