Comment te dire ce qui occupe
mes instants ?
Depuis que notre histoire vit,
tu reste de tous les moments,
la fleur de mes pensées.
De nos cœurs si jeunes
et de nos impitoyables
contraires,
nous cultivons la force
de ne pas emprunter les
sentiers battus.
Mais faut-il à jamais fuir
l'ombre de nos passés
et toujours regarder ce qu'ils
nous ont laissés ?
N'avoueras tu jamais
le bonheur de nos moments les
plus doux ?
Quelle audace que de
t'abreuver ainsi,
De mes certitudes, de mes
questions.
Avais je ce droit ?
Je ne sais pas, je ne sais
plus,
mais ne regrette rien.
Baisers volés,
caresses voilées,
souffles mêlés,
fièvres dissimulées
sont autant d'étoiles
nouvelles
dans nos mémoires embrumées.
Comme je voudrai que tu n'es
plus froid,
que tu sois toujours sereine,
jamais triste,
heureuse et belle,
tendre et complice,
amoureuse et confiante.
Quand je t'avoue mon amour,
je sais n'avoir aucun droit
sur toi
Tu reste le mystère que je
veux découvrir
sans en faner la beauté.
Quelle audace de t'avoir dis
ma certitude,
de t'avoir dévoilé ma
vérité.
Avais je ce droit ?
Je ne sais pas, je ne sais
plus,
mais ne regrette rien.
Si de ton amour je
n'accepterai tout
que lorsque j'en serai le plus
digne,
tu reste trop rare et me
manque chaque minute.
Ton parfum trempe mes mots
insolents de passion,
et ne peux que les écrire.
Ma souffrance de toi m'est
pourtant douceur.
Douceur de retrouver ton
sourire,
Douceur de pouvoir te parler,
Douceur de ta main sur la
mienne,
Douceur du moment qui sera
prés de toi.
Quelle audace de vouloir
t'aimer
et capturer tous tes soupirs.
Avais je ce droit ?
Je ne sais pas, je ne sais
plus,
mais ne regrette rien.
RT - 01.1999
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