A Nos romanciers féminins,
à Monsieur Alexandre Dumas
LA FEMME ANGE
L'Homme-Femme - La Femme-Homme
L'Homme-Femme - La Femme-Homme
par l'auteur de la Société d'amour pur
II
Un procédé employé par un de nos homo-pseudonymes en renom, dans un de ses brillants romans, c'est de faire subitement volte-face au sentiment de la vertu outragée. Son héroïne se transforme au moment même où la vertu, enracinée dans ses entrailles, en quelque sorte, était appelée à donner ses plus grandes preuves.
Qu'y avait-il de plus attachant que le début : cette jeune fille moscovite noble et fière, quoique de condition bourgeoise, devenue la proie d'un jeune seigneur débauché dans une orgie de jeunes seigneurs? Quel élan dans son indignation, que de ressorts mis en jeu dans cette riche nature, quelle victime dévouée par le sort pour émouvoir toute une génération et inspirer aux femmes la vengeance de nos Virginies modernes ! — Nos Virginies!... — Viens voir celle-ci quand "Dieu et l'Empereur" lui auront donné pour époux celui qui l'a outragée.
Autrefois l'homme eût réparé. C'est son amour, soutenu par l'honneur, qui eût fait taire son orgueil de
caste pour triompher de l'indignation de sa victime, digne en tous points de son amour. Cet amour eût paru malgré tous les obstacles. Il se fût révélé à lui-même sous le baiser nuptial forcé. L'admiration pour la victime, que partagent les amis de l'époux malgré lui, eussent aidé au sentiment » une rivalité sérieuse de l'un d'eux survenue..., que sais-je! Bref, l'amour est tout inventé.
N'y avait-il donc rien à nous dire en une telle situation? rien de grand à nous dévoiler sur les sentiments contraires de la jeune fille, les répugnances persistantes de la nature outragée? Les temps sont bien changés, ma chère, et tu peux en juger comme moi. L'auteur préfère un renversement choquant. Il intervertit les rôles. C'est l'homme coupable, qui est l'offensé, et c'est la femme
déshonorée par lui dont les sensations éveillées et croissantes seront en quelque sorte le guide de son dévouement pour lui. Remarque bien certains passages, et surtout leur progression.
En fin de compte, on se demande jusqu'à quel point l'hystérie la plus caractérisée n'a pas été la cause de tant de vertus et d'abnégation. Le début défendait une telle chute, et nous ne saurions en féliciter l'auteur malgré tout le talent déployé pour la faire admettre.
Voici, exprimés par la jeune fille elle-même, les sentiments qui interdisaient ce triste choix. Ce sont les paroles de la victime après l'attentat.
« Ils ont mis dans ma vie le souvenir d'une heure horrible, d'un auront que rien ne peut effacer. Moi
qui n'avais jamais connu le mal, ils m'ont infligé une souillure qui flétrit même mes plus innocentes
pensées. »
Poursuivons, voyons l'héroïne plus loin. L'auteur a beau nous dire que « Raïssa n'avait plus de famille, que ses amis l'avaient abandonnée, que l'amour lui était interdit, » — comme si le monde lui-même ne donnait pas un éclatant démenti à cette affirmation, par le prestige qu'exercent les héroïnes, et la recherche dont elles sont l'objet; — nulle raison ne saurait faire admettre ce qui reste à jamais choquant : la chute morale de la victime outragée, maîtrisée par des sensations basses.
Cette chute, la voici qui s'atteste par « cette émotion étrange, bien étrange, nouvelle dans ce cœur ulcéré. »
Cette émotion, elle ira grandissant, elle s'affermira, en passant par tous les degrés.
On célèbre le mariage de la victime, forcé par l'ordre de l'empereur :
— « Voulez-vous épouser cette femme? demanda le prêtre à Gretsky.
— « Oui, répondit-il, le cœur dévoré de rage impuissante.
— « Voulez-vous épouser cet homme? dit ensuite le prêtre en s'adressant à Raïssa.
« La tête basse, couverte de rougeur et de honte, celle-ci répondit d'une voix presque inintelligible : — Je le veux. »
Pourquoi cette honte, Raïssa, quand vous obtenez justice? quand, réhabilitée aux yeux de tous, vous l'êtes avant tout à vos propres yeux? Vous vous créerez une position par vous-même, de vrais amis vous reviendront, forcés à la plus grande estime quand, après la cérémonie, vous aurez hâte de vous dépouiller de cet anneau que vous méprisez et que l'exilé emportera. Cette grandeur, qui est en vous si naturelle et si digne, vous rendra pour l'exilé l'objet d'un amour dont il emporte le germe et que l'épreuve affermira dans son cœur attendri.
Voilà le vrai, ce semble, de la situation et des personnages. Mais il n'en va pas ainsi, ma chère amie, et désormais il nous faudra compter avec cette émotion étrange, bien étrange et nouvelle qui s'est développée en Raïssa, et qui la mordra au sein comme un mal du plus triste nom.
Voyons ce que cette émotion va nous révéler encore :
Voici la fin de la cérémonie du mariage. « Le prêtre dit, suivant l'usage consacré : Embrassez-vous. Raïssa et Gretsky, se regardèrent pour la première fois, et un frisson de crainte parcourut le corp* de la femme, au regard méprisant que son mari attachait sur elle. »
Pauvre Raïssa! Le méprisable vous méprise, et vous acceptez ce mépris?... Et l'outrage qui vous est propre, et la cause qui nous est chère?... — Vous allez même jusqu'à vous calomnier.
« C'est pour une fortune et pour un titre que j'ai fait envoyer ces trois hommes en Sibérie... C'est horrible ! »
— Vous, Raïssa, qui n'êtes ni intéressée ni vaine? Et
votre honneur, et leur crime? Vous avez donc tout
oublié 1
C'est cette défaillance morale détruisant tout, jusqu'à la mémoire, jusqu'au bon sens, qui nous désole. Et c'est elle qui nous ferait douter de la justice des lois à punir l'outrage de l'homme sur la femme, puisque cet outrage semble ne pas exister en soi.
Avançons, et recueillons ces paroles de Raïssa avant d'être séparée de l'homme devenu son époux. Elles confirment les précédentes, avec un perfectionnement nouveau de sensibilité bien mal placée : « Je ne voulais pas vous faire de mal, murmura Raïssa de plus en plus désespérée, » — Bonne fille!... — « elle sentait une émotion bizarre s'emparer d'elle. — Certes, elle n'aurait pas voulu faire de, mal à ce jeune homme SON MARI... elle sentait qu'elle lui eût pardonné de très bon cœur. »
Nous tenons la boussole, avançons encore.
« Elle était admirablement belle en ce moment; la colère, l'angoisse et ce sentiment bizarre qui faisait de Gretsky autre chose qu'un ennemi pour elle, tout ce mélange d'impressions diverses donnait à son visage et à son attitude quelque chose de presque surnaturel. » —
Surnaturel, oh!... dans quel sens?...
Raïssa, installée dans le château du comte, « parcourut de l'oeil les objets familiers... tous souvenirs de quelque ami, peut-être une maîtresse aimée. »
Est-ce votre réflexion, Raïssa? L'auteur, sans l'affirmer, le laisse pourtant entrevoir : on va si vite sur la voie où vous êtes !
« Si c'était lui, pensait-elle, je lui pardonnerais de si bon cœur ! Comme je l'aimerais, s'il voulait seulement parler ! »
Que devrait-il dire pour vous rendre heureuse, Raïssa? Qu'il est l'auteur de l'attentat que vous ne
pourriez, disiez-vous, jamais pardonner?
Quelques détails encore pour nous convaincre de tous les aspects du changement.
« Seul au monde, le vieux domestique avait surpris le secret et les larmes de sa maîtresse. Il l'avait deviné pendant ses longues rêveries dans le fauteuil du jeune homme, qu'elle s'était fait indiquer. »
Voici le commencement de la première lettre qu'elle ne peut résister à lui écrire :
« Vous me haïssez, et vous avez raison, car je vous ai fait tout le mal qu'une femme puisse faire à un homme, pourtant je ne vous veux que du bien. »
qui n'avais jamais connu le mal, ils m'ont infligé une souillure qui flétrit même mes plus innocentes
pensées. »
Poursuivons, voyons l'héroïne plus loin. L'auteur a beau nous dire que « Raïssa n'avait plus de famille, que ses amis l'avaient abandonnée, que l'amour lui était interdit, » — comme si le monde lui-même ne donnait pas un éclatant démenti à cette affirmation, par le prestige qu'exercent les héroïnes, et la recherche dont elles sont l'objet; — nulle raison ne saurait faire admettre ce qui reste à jamais choquant : la chute morale de la victime outragée, maîtrisée par des sensations basses.
Cette chute, la voici qui s'atteste par « cette émotion étrange, bien étrange, nouvelle dans ce cœur ulcéré. »
Cette émotion, elle ira grandissant, elle s'affermira, en passant par tous les degrés.
On célèbre le mariage de la victime, forcé par l'ordre de l'empereur :
— « Voulez-vous épouser cette femme? demanda le prêtre à Gretsky.
— « Oui, répondit-il, le cœur dévoré de rage impuissante.
— « Voulez-vous épouser cet homme? dit ensuite le prêtre en s'adressant à Raïssa.
« La tête basse, couverte de rougeur et de honte, celle-ci répondit d'une voix presque inintelligible : — Je le veux. »
Pourquoi cette honte, Raïssa, quand vous obtenez justice? quand, réhabilitée aux yeux de tous, vous l'êtes avant tout à vos propres yeux? Vous vous créerez une position par vous-même, de vrais amis vous reviendront, forcés à la plus grande estime quand, après la cérémonie, vous aurez hâte de vous dépouiller de cet anneau que vous méprisez et que l'exilé emportera. Cette grandeur, qui est en vous si naturelle et si digne, vous rendra pour l'exilé l'objet d'un amour dont il emporte le germe et que l'épreuve affermira dans son cœur attendri.
Voilà le vrai, ce semble, de la situation et des personnages. Mais il n'en va pas ainsi, ma chère amie, et désormais il nous faudra compter avec cette émotion étrange, bien étrange et nouvelle qui s'est développée en Raïssa, et qui la mordra au sein comme un mal du plus triste nom.
Voyons ce que cette émotion va nous révéler encore :
Voici la fin de la cérémonie du mariage. « Le prêtre dit, suivant l'usage consacré : Embrassez-vous. Raïssa et Gretsky, se regardèrent pour la première fois, et un frisson de crainte parcourut le corp* de la femme, au regard méprisant que son mari attachait sur elle. »
Pauvre Raïssa! Le méprisable vous méprise, et vous acceptez ce mépris?... Et l'outrage qui vous est propre, et la cause qui nous est chère?... — Vous allez même jusqu'à vous calomnier.
« C'est pour une fortune et pour un titre que j'ai fait envoyer ces trois hommes en Sibérie... C'est horrible ! »
— Vous, Raïssa, qui n'êtes ni intéressée ni vaine? Et
votre honneur, et leur crime? Vous avez donc tout
oublié 1
C'est cette défaillance morale détruisant tout, jusqu'à la mémoire, jusqu'au bon sens, qui nous désole. Et c'est elle qui nous ferait douter de la justice des lois à punir l'outrage de l'homme sur la femme, puisque cet outrage semble ne pas exister en soi.
Avançons, et recueillons ces paroles de Raïssa avant d'être séparée de l'homme devenu son époux. Elles confirment les précédentes, avec un perfectionnement nouveau de sensibilité bien mal placée : « Je ne voulais pas vous faire de mal, murmura Raïssa de plus en plus désespérée, » — Bonne fille!... — « elle sentait une émotion bizarre s'emparer d'elle. — Certes, elle n'aurait pas voulu faire de, mal à ce jeune homme SON MARI... elle sentait qu'elle lui eût pardonné de très bon cœur. »
Nous tenons la boussole, avançons encore.
« Elle était admirablement belle en ce moment; la colère, l'angoisse et ce sentiment bizarre qui faisait de Gretsky autre chose qu'un ennemi pour elle, tout ce mélange d'impressions diverses donnait à son visage et à son attitude quelque chose de presque surnaturel. » —
Surnaturel, oh!... dans quel sens?...
Raïssa, installée dans le château du comte, « parcourut de l'oeil les objets familiers... tous souvenirs de quelque ami, peut-être une maîtresse aimée. »
Est-ce votre réflexion, Raïssa? L'auteur, sans l'affirmer, le laisse pourtant entrevoir : on va si vite sur la voie où vous êtes !
« Si c'était lui, pensait-elle, je lui pardonnerais de si bon cœur ! Comme je l'aimerais, s'il voulait seulement parler ! »
Que devrait-il dire pour vous rendre heureuse, Raïssa? Qu'il est l'auteur de l'attentat que vous ne
pourriez, disiez-vous, jamais pardonner?
Quelques détails encore pour nous convaincre de tous les aspects du changement.
« Seul au monde, le vieux domestique avait surpris le secret et les larmes de sa maîtresse. Il l'avait deviné pendant ses longues rêveries dans le fauteuil du jeune homme, qu'elle s'était fait indiquer. »
Voici le commencement de la première lettre qu'elle ne peut résister à lui écrire :
« Vous me haïssez, et vous avez raison, car je vous ai fait tout le mal qu'une femme puisse faire à un homme, pourtant je ne vous veux que du bien. »
Quelle morale !
Continuons à nous convaincre du peu de valeur de l'offense dans l'âme de celle qui l'a subie :
« Depuis que j'ai reçu votre anneau, depuis surtout que j'ai perdu mon père, je ne pense qu'à vous. »
Ce père qui expire sous ses fatigues, accablé par le chagrin de l'attentat commis contre sa fille, n'est pas une victime nouvelle qui crie vengeance, loin de là. La persistance de sa douleur était presque une injure aux nouveaux sentiments de Raïssa. Ce père devenait un obstacle que le dieu des amours s'est chargé de faire disparaître à temps : la vertu est toujours récompensée.
Continuons la lettre.
« Votre bonheur m'est mille fois plus cher que le mien. »
Oh ! non, Raïssa : tout atteste qu'il n'en est rien.
« J'ai perdu peu à peu mes goûts, mes habitudes ; j'ai appris ce qui vous plaisait, et voici que, presque à mon insu, ma vie s'est modelée sur la vôtre. »
Qu'a donc fait Valérien, ô ma belle enfant! pour que vous cherchiez à l'imiter? Nous ne voyons qu'une seule action dans son passé, et vous devriez mieux l'apprécier que tout autre.
« Ne voyez-vous pas que dans cette vie troublée, — ou vous avez pris tant déplace que je ne rois plus rien qu'à travers vous, —je ne sais plus maîtriser mon esprit ni mon coeur? Ne sentez-vous pas que ce dévouement DE CHIEN SOUMIS n'est pas le fait de mes réflexions? Est-il possible que vous ne vous soyez jamais demandé pourquoi je me donne ainsi CORPS ET ÂME à vous et aux vôtres ? »
Oh! sûrement, Valérien a dû se le demander plus d'une fois, et nous nous étonnons peu du temps qu'il a pris pour se rendre.
« La lettre qu'elle avait pensée ne fut jamais écrite. »
— Nous vous en félicitons, Raïssa, pour la dignité de votre sexe.
Une soeur du jeune comte exilé juge ainsi des sentiments de Raïssa : « Elle avait d'abord cru que la jeune femme haïssait son mari... Elle avait attribué son dévouement à une générosité personnelle, naturelle à un beau caractère... Voilà qu'un sentiment nouveau, inconcevable » — tout le monde est d'accord, — « se révélait à elle. Comment, quand, Raïssa avait-elle pu éprouver de l'amour pour cet époux .si bizarrement entré dans sa vie ?
— « Comment se fait-il que tu l'aimes?
— « Je l'aime, dit Raïssa, parce qu'il est mon mari. Quel homme pourrais-je aimer, sinon celui que Dieu et le Tsar m'ont donné pour époux? »
Brave Raïssa! Quelle bonne théorie pour le mariage, et qu'elle doit rassurer les maris! Allez, soutenue
par Dieu, mettez-vous en route pour la Sibérie,— car il ne sera question de Dieu, dans votre vie, que pour courir après celui qui vous a violée.
Au départ de Raïssa, les jugements furent divers.
«Etrange fantaisie! pensèrent les uns. Hypocrisie! pensèrent les autres. Au palais, on ne chercha pas tant de malice; on dit tout simplement que Raïssa avait une belle âme et qu'elle aimait à faire le bien ; personne ne songea qu'elle pouvait aimer son mari. »
Merci, cher auteur, de nous avoir dévoilé le mystère qui devait échappera tous ; il n'était pas facile à pénétrer, et il a fallu vous y reprendre à plusieurs fois pour nous le faire comprendre.
Deux héroïnes qui ne pouvaient se succéder l'une à l'autre ont été soudées par force dans ce roman. La soudure grossière, choquante, et qui n'aura jamais la teinte d'aucun héroïsme, fait tout le nœud de l'action : telle est en deux mots notre opinion sur une production eût pu être charmante et d'une haute valeur morale, parée des grandes qualités d'imagination de •/auteur.
Au lieu d'y sacrifier la femme et son honneur, au lieu d'effacer l'outrage à la nature par des mouvements inférieurs de la nature, qui, certes, n'ont point leur retentissement dans une âme douée comme celle de Raïssa, nous aurions voulu que fût poursuivi par l'auteur l'héroïsme naturel à cette âme: l'action, non moins dramatique et plus vraie, n'y eut rien perdu, et elle eût été un juste hommage rendu par la vérité à la beauté morale.
Cette noble fille (pour rentrer dans le roman moscovite) ne pouvait-elle conserver le sentiment de son honneur intact en son âme, malgré l'affront, et exalté de tout ce que l'affront peut produire?
L'émotion du coupable à la vue de sa belle victime, — et c'est vraiment là que la nature a tous ses
droits, — l'admiration de tous pour la jeune femme, sa grandeur et son désintéressement quand elle a obtenu justice, sa noble fierté ; une grâce accordée par l'empereur au coupable remis en présence de sa victime par la force des événements, l'amour croissant et délicat de Valérien pour Raïssa, — qui le partage jusqu'à un certain point, grâce à l'ignorance où elle est du vrai coupable, que favorise une méprise, ~ tout cela était-il donc sans charme et sans une valeur appréciable ?—Puis les combats, les incidents, les péripéties, le dénouement au choix de l'auteur... Moi, je m'appuierais pour Raïssa de
quelques faits physiologiques bien connus, mais que dément l'héroïne invraisemblable du roman, pour détacher Raïssa de celui qui allait devenir son époux, au moment même où elle apprend qu'il est le coupable auquel nul pardon n'a pu être accordé dans cette âme virginale ; et si le jeune couple, rapproché enfin par ce pardon, ne faisait pas suite aux époux dont les premiers chrétiens donnèrent maints exemples, l'amour constant, persévérant de Gretsky ayant expié son crime, devrait son triomphe surtout au dévouement de la femme, comme il arrive si souvent dans l'ombre et sans éclat, Mesdames, malgré les témoignages contraires que vous nous fournissez toutes dans les héroïnes qu'on vous doit.
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