Matin frileux du cœur meurtri
Je vagabonde sur la terre
brûlée
De la nuit froide et sans
bruit
Sur laquelle je n’ai cessé
de hurler
Blessure profonde et béante
Elle t’évanouit sans avoir
cru
Le mot d’amour qui
m’enchante
Que ce jour ne ramènera plus
De trop écrire et trop parler
D’avouer ma vérité de
l’émotion
Je perd l’image à jamais
fêlée
De ce que j’ai cru ma
passion
Fuir maintenant et toujours
La tendresse de sa douceur
M’écarter de l’impossible
Amour
Gravé à jamais dans mon cœur
Théâtre d’ici je te perd
Par ma faute de ne plus
pouvoir
Faire semblant et me taire
Devant celle qui ne peut
m’avoir
Main que j’aime prendre
Avant scène de nos regards
Comédie à n’y rien
comprendre
Je vous quitte hagard !
Robert Trebor 12-1998
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